Niché entre des paysages époustouflants et chargé d’histoire, le charme du Portugal est indéniable. En tant que destination touristique populaire, les visiteurs profitent de belles montagnes au nord et d’un terrain luxuriant au sud. Mais derrière le charme de ce pays attractif se cache une réalité déchirante : plus de 20 % des enfants portugais Vivre dans la pauvreté. Plus précisément, près d’un tiers de ces enfants se couchent affamés.
Pourquoi est-ce un problème ?
Sur le plan économique, le Portugal est nettement plus faible que ses homologues européens. Un nombre considérable de citoyens portugais gagnent nettement moins que les autres Européens, essayant de joindre les deux bouts avec le salaire minimum mensuel de 741 euros. Ce montant est inférieur de moitié à celui d’autres pays comme le Royaume-Uni, où le salaire minimum mensuel est de 1 600 €. Le manque de revenus suffisants, associé au coût de la vie élevé, rend la vie des citoyens très difficile. Les familles avec enfants sont dans une situation encore pire puisqu’il leur faut plus d’argent pour nourrir chaque membre de la famille.
Travail des enfants
Malgré les lois contre le travail des enfants, les difficultés économiques poussent de nombreux enfants de moins de 16 ans à mendier. La crise financière entraîne les enfants quittent l’école tôt pour aider leurs familles. Cette tendance est particulièrement visible dans le nord du Portugal, dans des secteurs tels que le textile, la chaussure et la construction. Ces jeunes travailleurs gagnent moins d’un euro par heure, ce qui augmente le risque d’abandon scolaire et de déficit de compétences.
Heureusement, il y a un espoir plus brillant pour ces enfants grâce au travail d’entités telles que le Commission Nationale pour la Promotion des Droits et la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse–une organisation fondée en 2015 qui vise à lutter contre la pauvreté des enfants au Portugal en surveillant les actions prises par le secteur public portugais concernant le respect des droits humains des enfants et d’autres populations vulnérables. À ce jour, le NCPRPC a protégé les droits d’environ 66 529 enfants au Portugal depuis 2021.
Éducation
En termes purement économiques, en raison des salaires relativement bas de nombreuses familles, les frais de scolarité privés allant de 400 € à 550 € par mois peuvent représenter une charge financière importante, ce qui rend difficile pour elles de payer ces frais de scolarité parallèlement à leurs modestes revenus. En outre, la perspective qu’un enfant quitte l’école pour travailler et gagner de l’argent est extrêmement préjudiciable et dangereuse. Parce qu’une éducation adéquate donne accès à de nombreuses opportunités pour briser le cycle de la pauvreté, toute menace à la qualité de l’apprentissage ne pourrait qu’aggraver et perpétuer le mode de vie médiocre des enfants jusqu’à l’âge adulte. En outre, le manque d’éducation appropriée expose également ces enfants à des situations précaires et à des abus potentiels, encore exacerbés par leur vulnérabilité due à la situation économique.
Abus découlant de la pauvreté des enfants
L’exploitation et la maltraitance des enfants sont une réalité inquiétante qui afflige le Portugal. Ces chiffres, qui dépassent les 4 815 cas signalés depuis 1950, dressent un tableau sombre, touchant principalement les enfants âgés de 10 à 14 ans. Cette révélation décourageante met en lumière le contraste saisissant entre la perception et la réalité, remettant en question les idées reçues. Les lacunes législatives ont ouvert la voie àle trafic de filles particulièrement vulnérables, souvent issus de milieux pauvres, ce qui renforce l’urgence de combler ces lacunes. En outre, la pratique alarmante du trafic d’enfants provenant de régions comme le Brésil, l’Europe de l’Est et l’Afrique jusqu’au cœur du Portugal, où leur vie est marquée par des souffrances inimaginables, allant de la prostitution forcée à une série de mauvais traitements, est malheureusement toujours endémique.
Heureusement, une résolution est en cours. L’Association portugaise de soutien aux victimes (APAV), qui se consacre à l’aide aux victimes de la criminalité et à la lutte contre le trafic sexuel, s’est associé à la campagne mondiale percutante de The Body Shop, recevant 44 300 € pour son projet de lutte contre la traite et recueillant sept millions de signatures pour la pétition « Stop au trafic sexuel des enfants et des jeunes, » faisant ainsi progresser les efforts de sensibilisation et de soutien.
Solutions
Heureusement, le gouvernement portugais a pris conscience des violations des droits humains qui découlent de la pauvreté des enfants au Portugal et a pris des mesures importantes en 2021 pour lutter contre la pauvreté des enfants en participant à des initiatives de l’UE telles que le Plan d’action national pour la garantie pour l’enfance. Leur plan se concentre sur des aspects cruciaux tels que l’éducation préscolaire, les soins de santé accessibles, les services de santé mentale, les repas scolaires gratuits, l’aide au logement et le renforcement des institutions de soins. Cet effort concerté reflète l’engagement du Portugal à améliorer le bien-être des enfants vulnérables. Jusqu’à présent, on observe une tendance à la baisse du nombre d’enfants exposés au risque de pauvreté depuis 2021, la pauvreté des enfants ayant diminué d’environ 2 %, reflétant une résolution positive du problème de la pauvreté des enfants au Portugal.
Même si lutter contre la pauvreté des enfants au Portugal reste une tâche urgente, les efforts dévoués et la conscience collective du gouvernement sont cruciaux, car il est impératif d’aligner la compassion intérieure de la nation avec son attrait extérieur pour un avenir plus harmonieux.
– Neha Yadavalli
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