Femmes au Turkménistan – Le projet Borgen

Les femmes au Turkménistan Le Turkménistan s'étend sur 485 000 km² en Asie centrale et fonctionne sous un régime totalitaire strict qui restreint sévèrement les libertés de ses citoyens, notamment les pratiques religieuses et l'accès aux médias. En 2021, le pays a signalé que 16 000 personnes vivaient dans une pauvreté multidimensionnelle, et 22 000 autres étaient en danger. L'isolement du pays et les politiques gouvernementales oppressives rendent la vie quotidienne difficile. Les femmes sont profondément désavantagées, confrontées à diverses formes de violence et n'ont pas la possibilité de participer à des rôles organisationnels ou de plaidoyer. Par conséquent, environ 60 % des femmes au Turkménistan ne peuvent pas prendre de décisions indépendantes concernant leurs soins de santé, ce qui souligne les importantes inégalités entre les sexes qui prévalent dans la société.

Restrictions aux libertés des femmes

Les restrictions imposées aux femmes au Turkménistan vont au-delà des soins de santé et des droits organisationnels. Récemment, une « interdiction de style taliban » a été imposée, interdisant aux femmes de porter des vêtements serrés et d’utiliser des accessoires de beauté tels que des teintures pour les cheveux, des faux cils et des faux ongles. En outre, l’interdiction s’étend aux opérations de chirurgie esthétique, y compris les procédures courantes comme le remplissage des lèvres et le microblading des sourcils. Les femmes qui ont déjà eu recours à ces techniques ou qui ont tenté de contourner ces restrictions sont confrontées à de graves conséquences, notamment la perte d’emploi et la détention par la police.

Application et conséquences

Le Turkménistan a encore restreint les libertés des femmes en limitant leurs possibilités de transport, en leur interdisant de s'asseoir à l'avant des voitures ou de se faire prendre par des chauffeurs masculins qui ne sont pas de la famille. Ces réglementations n'ont pas été officiellement annoncées mais sont strictement appliquées. Les autorités inspectent rigoureusement les femmes dans les lieux publics et privés pour s'assurer qu'elles respectent ces normes de transport et de beauté. Les femmes qui enfreignent ces règles s'exposent à de lourdes sanctions, notamment l'arrestation, le licenciement et des amendes substantielles par rapport à leur revenu mensuel.

Aide internationale et défense des droits des femmes

Malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontées, les femmes du Turkménistan peuvent trouver du soutien auprès d’organisations internationales qui cherchent à améliorer leur avenir. L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) participent activement à cette mission. Le Fonds des Nations Unies pour la population, en collaboration avec les États parties, fournit des logements, des abris et des possibilités de travail aux femmes touchées par la violence au Turkménistan. Simultanément, les initiatives du PNUD améliorent les infrastructures locales, fournissent des ressources et de l’énergie propres et renforcent les efforts de paix. En outre, l’USAID soutient les femmes en dotant les fonctionnaires nationaux des compétences nécessaires pour promouvoir l’égalité des sexes, offrant ainsi une plateforme essentielle pour changer la vie des femmes turkmènes.

Regarder vers l'avant

Les organisations internationales comme l’USAID, le PNUD et le Fonds des Nations Unies pour la population continuent d’apporter un soutien crucial aux femmes du Turkménistan, malgré les restrictions sévères auxquelles elles sont confrontées. Ces efforts continus comprennent la fourniture d’abris, d’opportunités de travail et de ressources essentielles, ainsi que la promotion de l’égalité des sexes et des initiatives de paix. En équipant les fonctionnaires locaux et en améliorant les infrastructures, ces organisations visent à créer un environnement plus équitable et plus favorable aux femmes turkmènes, leur offrant de l’espoir dans des conditions difficiles.

Yeliz est basée à Norman, OK, États-Unis et se concentre sur l'actualité mondiale et la santé mondiale pour le projet Borgen.

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