Le monde du bien-être trouve son bonheur dans la lutte contre la pauvreté. Dans le classement des pays les plus heureux, la Finlande, le Danemark et la Suisse arrivent toujours en tête. Rapport sur le bonheur dans le monde. Derrière leur indice de bonheur élevé se cachent des systèmes sophistiqués de programmes de réduction de la pauvreté et des modèles d’innovation et d’inclusion sociales.
Finlande : Programmes universels de protection sociale
La Finlande est au en tête du classement mondial du bonheur est étayée par un engagement en faveur de programmes de protection sociale universels qui garantissent un filet de sécurité à tous les citoyens. L’un de ces modèles est le système éducatif finlandais, célèbre pour son équité et son caractère inclusif. Depuis l’éducation de la petite enfance, la Finlande offre à tous un enseignement gratuit et de haute qualité jusqu’à l’enseignement supérieur, quel que soit le milieu socio-économique. Cette approche égalitaire responsabilise les individus et atténue la transmission de la pauvreté de génération en génération.
En outre, l'expérience finlandaise sur le revenu de base n'est qu'un exemple supplémentaire de la manière dont les approches innovantes de réduction de la pauvreté fonctionnent avec des transferts monétaires inconditionnels accordés à un groupe de citoyens sélectionnés au hasard. Selon la Commission européenne, « L’expérience finlandaise sur le revenu de base a duré deux ans (2017-2018). L'objectif principal de l'expérience était d'étudier si un revenu de base augmenterait la participation au marché du travail et réduirait la bureaucratie liée aux prestations de sécurité sociale.
Les résultats montrent que même si cela n’a pas eu d’impact significatif sur l’emploi, cela a conduit à moins de bureaucratie ainsi qu’à une plus grande satisfaction dans la vie et un plus grand bien-être. En s'attaquant à l'insécurité des revenus, ces programmes contribuent à favoriser la cohésion sociale avec un succès remarquable en réduisant la pauvreté et en contribuant davantage au bonheur de la Finlande.
Danemark : flexicurité et politiques actives du marché du travail
Ce qui fait augmenter l'indice de bonheur du Danemark, c'est en partie son adoption de la flexicurité: une concoction particulière de marchés du travail flexibles et de sécurité sociale complète. Le modèle danois de flexicurité garantit des transitions fluides entre des emplois bénéficiant de solides allocations de chômage et des politiques actives du marché du travail. L'un de ces programmes est la politique active de l'emploi danoise, qui comprend un soutien personnalisé et une formation pour les demandeurs d'emploi, améliorant ainsi leur employabilité et, d'autre part, réduisant le chômage de longue durée.
L'investissement du Danemark dans l'enseignement et la formation professionnels a permis de garantir que les compétences acquises sont très pertinentes et très demandées sur le marché. Cela garantit des moyens de subsistance durables et une résilience économique. Ces initiatives impliquent que le Danemark est sur la voie d'un marché du travail dynamique associé à des mécanismes de protection sociale, qui réduisent considérablement la pauvreté et améliorent le bonheur.
Suisse : protection sociale décentralisée
Les structures de gouvernance décentralisées et l'accent mis sur la formation professionnelle et l'apprentissage sont deux caractéristiques marquantes de l'approche suisse de lutte contre la pauvreté. Le système d'aide sociale suisse, géré au niveau cantonal, comprend une aide ciblée aux personnes en difficulté financière, dûment adaptée aux besoins et aux conditions locales.
Un autre trait caractéristique de la success story de la Suisse est son Double formation professionnelle système. Ce programme complet contient de la théorie, un apprentissage en classe et des expériences d'apprentissage pratique en milieu de travail. Cela donne des compétences employables et les rend donc employables, améliorant ainsi leur statut socio-économique. Grâce à ces initiatives, la Suisse montre l’importance des interventions communautaires et du développement des compétences pour réduire la pauvreté et promouvoir le bonheur.
Conclusion
Les programmes de réduction de la pauvreté mis en œuvre par la Finlande, le Danemark et la Suisse offrent des enseignements instructifs sur la question du bonheur et de la politique socio-économique. Des programmes de protection sociale universelle aux politiques actives du marché du travail et aux initiatives de formation professionnelle, ces pays sont des exemples frappants de la manière dont la pauvreté peut être combattue pour améliorer le bien-être de la société.
Alors que le monde lutte contre les problèmes insolubles de la pauvreté et des inégalités, l’expérience de ces trois pays dotés d’un indice de bonheur élevé constitue un guide phare car elle montre comment une politique innovante accompagnée de programmes inclusifs peut conduire à un avenir plus heureux et plus équitable pour tous.
Honorine est basée à Highland, New York, États-Unis et se concentre sur les bonnes nouvelles et la politique pour le projet Borgen.
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