Schistosomiase, également connu sous le nom de bilharzioseest une maladie tropicale causée par des vers plats parasites qui fait entre 200 000 et 300 000 morts par an. Sa prévalence en Afrique subsaharienne est importante, juste derrière le paludisme. La schistosomiase est grave et les symptômes peuvent être mortels. Elle peut éventuellement provoquer un retard de croissance, des troubles de l'apprentissage et une anémie. La tâche d'éradication de la maladie est considérable, mais Merck pense pouvoir l'accomplir.
Réponse au problème
Le plan de Merck pour éradiquer la bilharziose repose sur l'éducation, l'innovation et la pragmatisme. Le parasite véhiculé par l'eau qui provoque la maladie est beaucoup plus répandu dans les communautés les plus pauvres qui n'ont pas accès à l'eau potable. Cela indique que la cause ultime de la maladie est enracinée dans la pauvreté. En 2007, Merck s'est alliée à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour éradiquer la schistosomiase, s'engageant à éliminer la maladie d'ici 2030.
Le programme de don de praziquantel de Merck est une initiative développée par Merck pour lutter contre la maladie. Il se concentre sur la distribution de praziquantel, le comprimé utilisé pour traiter la maladie, avec des taux de réussite énormes. Le programme se concentre principalement sur la prévention et le traitement de la maladie chez les enfants d'âge scolaire dans les communautés les plus pauvres. En outre, le programme met l'accent sur le rôle de l'éducation dans la prévention de la schistosomiase.
Est-ce que ça marche?
En bref : oui ! Merck a fait un don plus de 1,5 milliard de comprimés de praziquantel à l'OMS. De plus, plus de 800 000 personnes ont été traitées grâce au plan de Merck visant à éradiquer la bilharziose. Les pays sont ciblés individuellement pour accroître l'efficacité et maximiser le nombre de personnes pouvant bénéficier du programme.
Au Rwanda, 8 millions de comprimés supplémentaires ont été fournis pour soutenir son plan d’éradication de la schistosomiase et des « maladies tropicales négligées ». Merck a également promis de verser des fonds au Deworming Innovation Fund, qui cherche à éradiquer la schistosomiase et les vers intestinaux au Zimbabwe, au Kenya, au Rwanda et en Éthiopie, renforçant ainsi sa campagne contre les maladies tropicales.
Le laboratoire de narration sur la bilharziose
Après les sessions précédentes au Rwanda et au Kenya, en 2024, le laboratoire de narration sur la bilharziose (sponsorisé par Merck) a eu lieu en Éthiopie, un concours qui demande aux candidats de formuler des réponses narratives pour faire face à la schistosomiase. La solution gagnante est choisie par un jury et reçoit plus de 10 000 dollars pour faciliter la mise en œuvre de la solution dans tout le pays. Axé sur les dimensions éducatives de la lutte contre la bilharziose, l'atelier de cette année s'est tenu à Addis-Abeba. L'initiative a jusqu'à présent permis de traiter plus de 800 000 personnes. Les communautés individuelles qui ont le plus besoin d'éducation et de traitement contre la maladie ont bénéficié de l'initiative.
Les groupes les plus à risque sont encore largement ignorants de la maladie. Les plus à risque sont les enfants d'âge scolaire et les femmes, ce qui souligne à quel point l'argent investi par Merck est vraiment nécessaire. Comme c'est le cas dans de nombreuses régions en développement, les femmes sont encore largement chargées des tâches domestiques qui nécessitent un accès à l'eau potable. Cela n'est pas réaliste pour de nombreuses femmes en Afrique subsaharienne, ce qui signifie que beaucoup d'entre elles n'ont d'autre choix que de s'exposer sans le savoir à la schistosomiase pour effectuer les tâches qui leur incombent. Grâce au Programme de don de praziquantel et au Bilharzia Storytelling Lab, le plan de Merck visant à éradiquer la bilharziose a une chance d'atteindre l'objectif de 2030 fixé en 2007.
Remarque finale
La capacité financière des géants pharmaceutiques peut évidemment être mise à profit pour changer les choses. Lorsque les entreprises décident d’utiliser leur richesse au profit de la communauté internationale, des millions de personnes en bénéficient. Ces bénéfices aident ceux qui souffrent inutilement de maladies curables à consacrer leur temps à l’amélioration de leur famille et de leur entreprise. Une fois en bonne santé, ils peuvent devenir des atouts pour leur communauté et améliorer ainsi les perspectives d’avenir du pays. Merck l’a magnifiquement démontré. L’entreprise a redonné un avenir à d’innombrables écoliers, leur permettant de contribuer à la société plutôt que de les condamner à la maladie.
Molly est basée dans le Dorset, au Royaume-Uni, et se concentre sur les bonnes nouvelles et la santé mondiale pour le projet Borgen.
*