En 2021, le Pakistan a réalisé des progrès minimes dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants, malgré quelques efforts législatifs positifs. Les développements clés incluent l'adoption de lois au Baloutchistan interdisant les travaux dangereux pour les enfants de moins de 14 ans, interdisant les châtiments corporels des enfants et la création de tribunaux spéciaux dédiés à la protection de l'enfance. En outre, l'Autorité fédérale d'enquête a formé les forces de l'ordre et plus de 1 000 enfants ont été sauvés de la mendicité au Pendjab. Toutefois, les progrès du Pakistan sont restés minimes en raison de pratiques qui ont entravé des progrès significatifs.
Pour résoudre ce problème, les programmes de formation professionnelle tentent de réduire le travail des enfants au Pakistan. Ces programmes visent à doter les enfants de compétences pratiques et adaptées au marché afin d'améliorer leur employabilité lors de leur transition vers l'âge adulte. Des formations dans divers domaines permettent à ces enfants d’acquérir des compétences très demandées, leur donnant ainsi la possibilité d’accéder à des emplois stables et mieux rémunérés.
Formation professionnelle Réduire le travail des enfants au Pakistan
Le Programme de développement des compétences des jeunes (PMYSDP) du Premier ministre joue un rôle central en offrant des opportunités de formation professionnelle à la jeunesse pakistanaise. En se concentrant à la fois sur les compétences de haute technologie et les compétences conventionnelles, le programme donne aux jeunes une expertise axée sur le marché, leur permettant de passer de conditions de travail abusives à un emploi stable et digne. Grâce à ces efforts, le PMYSDP pourrait non seulement contribuer à lutter contre le travail des enfants au Pakistan, mais également permettre aux jeunes d'améliorer leur situation socio-économique et de contribuer au développement futur du Pakistan.
L'école pakistanaise Bait-ul-Mal pour la réadaptation du travail des enfants, créée en 1995, vise à soustraire les enfants âgés de 5 à 14 ans aux travaux dangereux et à leur fournir une éducation gratuite, des vêtements et une allocation, ainsi qu'un soutien de subsistance pour leurs familles. Avec 159 centres à travers le pays, le programme bénéficie actuellement à 17 871 étudiants. Le programme aide les enfants issus d’industries telles que les briqueteries, les mines et l’agriculture à s’inscrire à l’école et à recevoir un enseignement primaire sur quatre ans, avec des opportunités d’études supérieures.
Les projets conjoints visant à éliminer le travail des enfants au Pakistan ont mis en œuvre des stratégies efficaces, notamment l'utilisation d'un programme d'éducation non formelle unifié dans tous les districts pour assurer la cohérence et l'évolutivité. En outre, la collaboration avec des partenaires gouvernementaux et l'utilisation de l'initiative de soutien aux droits des enfants par l'éducation, les arts et les médias (SCREAM) pour la formation des enseignants ont favorisé l'appropriation et amélioré la prestation des programmes. L’une des principales réalisations consiste à étendre la formation préprofessionnelle et professionnelle aux enfants qui travaillent, y compris ceux de moins de 12 ans et à leurs mères, en leur offrant des alternatives au travail des enfants. Impliquer les mères les a responsabilisées et a renforcé leur engagement à garantir que leurs enfants suivent régulièrement des programmes de formation.
Faire un changement
En conclusion, le Pakistan progresse dans la lutte contre le travail des enfants grâce à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’autonomisation des familles. Des programmes tels que le programme de développement des compétences des jeunes du Premier ministre et Pakistan Bait-ul-Mal donnent aux enfants les outils nécessaires pour se libérer du travail exploitant et se construire un avenir meilleur. En effet, avec un engagement continu en faveur de l'application et du soutien à la formation professionnelle, le Pakistan peut créer un changement durable, transformant la vie de sa jeunesse et libérant son potentiel pour un avenir meilleur.
Aneela est basée à Dubaï, aux Émirats arabes unis et se concentre sur la technologie et la santé mondiale pour le projet Borgen.
*