5 stratégies pour lutter contre la pauvreté en Inde

Combattre la pauvreté en IndeLa pauvreté reste un problème urgent en Inde, où plus de 12,92 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. seuil de pauvreté national de 2,15 dollars par jour à partir de 2021 – un chiffre qui, avec le soutien mondial, diminue régulièrement d’année en année. Voici cinq stratégies visant à lutter contre la pauvreté et à favoriser un développement inclusif en Inde.

Éducation et développement des compétences

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), si tous les élèves des pays à faible revenu pouvaient acquérir des compétences de base en lecture, on estime que 171 millions de personnes pourraient se sortir de l’extrême pauvreté. Si tous les adultes des pays à faible revenu terminaient leurs études secondaires, il serait possible de réduire le taux de pauvreté mondial d’au moins la moitié. Ainsi, accès à l'éducation et le développement des compétences est crucial dans la lutte contre la pauvreté en Inde.

De tous les pays du G20, l’Inde a le pourcentage le plus élevé d’adultes n’ayant pas terminé leurs études primaires. Environ 46 % des 25-64 ans ont n'a pas terminé ses études primaires et 71 % n'ont pas terminé leurs études secondaires. La moyenne pour l’ensemble des pays du G20 est de 36 %. Cependant, plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) se consacrent à l'amélioration de la qualité de l'éducation en Inde, dont l'une est Pratham. Pratham se concentre sur « des interventions de haute qualité, peu coûteuses et reproductibles pour combler les lacunes du système éducatif » et ses programmes touchent des millions de personnes chaque année.

Pratham propose un nombre d'initiativesde l’éducation de la petite enfance à la seconde chance, pour ceux qui ont déjà quitté l’école sans terminer leurs études et s’engage dans sa mission de « chaque enfant à l’école et apprend bien ».

Accès aux soins de santé et infrastructure

Selon une étude menée en 2011, L'Inde compte en moyenne 20 agents de santé pour 10 000 habitants, la plupart d'entre eux choisissant de travailler dans des zones dotées de meilleures infrastructures et installations pour la vie familiale et la croissance. Cela laisse les zones les plus pauvres avec une densité plus faible d’agents de santé. En conséquence, seuls 37 % ont pu atteindre les établissements d’hospitalisation dans un rayon de 5 km. Il est admis que plus on vit loin des villes, plus grand est le risque de maladie, de malnutrition, de faiblesse et de mort prématurée.

En outre, une étude réalisée en 2012 dans six États indiens a révélé que de nombreux centres de santé primaires manquaient d’infrastructures de base telles que des lits, des salles, des toilettes, de l’eau potable, des salles d’accouchement propres pour les accouchements et une électricité régulière. En réponse à ces statistiques, le Fondation Reliance, une organisation dont la devise est « La santé pour tous » s'efforce de fournir un accès à des soins de santé abordables et de qualité en Inde. L'organisation y parvient grâce à des initiatives de santé communautaire, à des activités de sensibilisation auprès des communautés vulnérables et à la fourniture de soins de santé de qualité à tous.

Le programme de sensibilisation à la santé de la Reliance Foundation a fourni plus de 8,1 millions de consultations à des patients vulnérables. Les camps de santé offrent des soins spécialisés pour diverses maladies non transmissibles telles que le diabète, ainsi que pour des maladies transmissibles comme le VIH/SIDA et la tuberculose. Grâce à ces camps de santé, ainsi qu'aux hôpitaux de Lodhivali, Jamnagar et Hazira, la Reliance Foundation a pu soutenir plus de 8 000 personnes séropositives, dont des enfants.

Autonomisation des femmes et égalité des sexes

La discrimination sexuelle alimente la pauvreté des femmes sur le lieu de travail avec un accès limité aux ressources et aux actifs financiers et des stéréotypes profondément enracinés qui limitent la capacité des femmes à participer à l'éducation et à l'emploi. Par conséquent, 10 % des femmes dans le monde sont piégées dans un cycle d’extrême pauvreté – ce qui est clair en Inde, avec 45 millions de femmes vivant dans la pauvreté contre 38 millions d’hommes.

En outre, il existe des risques et des vulnérabilités directement liés aux désavantages politiques, sociaux et culturels pour les femmes indiennes. Ces risques exposent les filles à la possibilité de mariages d’enfants, de grossesses chez les adolescentes, d’une éducation et d’une santé médiocres, d’abus sexuels, d’exploitation et de violence. En autonomisant les femmes et en augmentant leur valeur en Inde, le cycle de l'extrême pauvreté peut être brisé et les femmes peuvent être en mesure de se développer pleinement et de contribuer à la croissance de l'Inde, ainsi que de lutter contre la pauvreté en Inde.

Accès à l’eau potable et à l’assainissement

Sur une population de 1,4 milliard d’habitants, 35 millions n’ont pas accès à l’eau potable et 678 millions n’ont pas accès à des toilettes sûres. Il existe un certain nombre de facteurs contribuant à ces statistiquescomme le stress hydrique extrême, le manque d’accès à l’approvisionnement en eau courante et les changements climatiques qui entraînent des sécheresses.

Bien que l'objectif du gouvernement indien de fournir un accès à l'eau potable à chaque foyer d'ici 2024 soit positif, cela a créé une urgence sans précédent pour accroître l'accès à l'eau potable et aux services d'assainissement. Cependant, depuis 2004, l'organisation Eau.org a joué un rôle important dans l’amélioration de l’eau et de l’assainissement en Inde.

L'organisation à but non lucratif donne accès à l'eau potable à plus de 25,7 millions de personnes grâce à son initiative WaterCredit, en finançant les régions défavorisées et en fournissant des prêts abordables ainsi que des connexions et des ressources pour installer un robinet ou des toilettes dans les maisons.

Plaidoyer et réformes politiques

Concernant les réformes politiques visant à lutter contre la pauvreté en Inde, le Centre de recherche sur les politiques (CPR) est l'un des principaux groupes de réflexion sur les politiques publiques en Inde depuis 1973. Le CPR est une institution indépendante à but non lucratif, non partisane. Il vise à mener des recherches pouvant être utilisées pour créer de meilleures politiques et des études de haute qualité tout en contribuant grandement au discours public sur la lutte contre la pauvreté en Inde.

De la même manière, Recherche législative sur la SRP est une organisation qui cherche à fournir des informations sur le travail des députés et du Parlement aux citoyens dans des formats accessibles. En outre, il s'associe aux médias et aux groupes de la société civile pour les aider à s'engager davantage dans diverses questions gouvernementales.

Ceci est crucial dans la mesure où le gouvernement indien lui-même ne fournit pas de personnel de recherche à ses législateurs. Par conséquent, la recherche législative du PRS aide les législateurs à comprendre divers problèmes et à utiliser des données et des preuves pour faciliter les décisions concernant plusieurs politiques. Cela se traduit par l’adoption de lois et de politiques plus documentées et mieux informées.

Remarque finale

En conclusion, la lutte contre la pauvreté en Inde nécessite une approche multidimensionnelle englobant l’éducation, les soins de santé et le plaidoyer politique. En mettant en œuvre et en maintenant ces stratégies et en favorisant la collaboration avec les parties prenantes, il est possible de lutter contre la pauvreté en Inde et de créer un avenir plus équitable et plus prospère pour sa population dans le chemin vers un développement inclusif.

Emily est basée à Bath, au Royaume-Uni et se concentre sur la santé mondiale et les célébrités pour le projet Borgen.

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