Le Région du Pacifique occidental a du mal à fournir aux habitants de cette région un accès aux soins de santé publics. Les zones rurales du Cambodge, des Philippines et du Vietnam sont plus touchées que les zones urbaines. Environ deux personnes sur cinq n’ont pas accès à des services tels que la vaccination, la grossesse, la garde d’enfants et le traitement des maladies. D’ici 2048, on estime que 21 millions de personnes dans le Pacifique occidental mourront chaque année de maladies non transmissibles.
Cependant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’efforce d’apporter des services de santé, des ressources humaines et une protection financière adéquats à ces communautés pauvres. L'OMS soutient actuellement une publication sur la couverture sanitaire universelle (CSU). Il comprend un cadre d’action et vise à transformer les systèmes publics dans leur ensemble et à aider les personnes à rester en bonne santé tout au long de leur vie.
Luttes en matière de soins de santé publique
Dans de nombreux pays du Pacifique occidental, certains peuvent accéder aux soins de santé mais sont confrontés à des dépenses personnelles élevées qui entraînent des difficultés financières. Cela peut devenir un catalyseur pour passer en dessous du seuil de pauvreté. Jusqu'à 10 % des revenus de la population sont consacrés aux soins de santé, ce qui peut alors obliger à choisir entre des soins de santé ou une alimentation et un logement adéquats.
En 1940, seulement 40 % des habitants de la Région vivaient jusqu'à 60 ans ; ce nombre devrait atteindre 94 % d’ici 2048 après la mise en œuvre de l’initiative de l’OMS. Environ 90 millions de personnes dans la région n’utilisent pas d’installations primaires d’eau potable. En outre, environ 400 millions de personnes n’ont pas accès à des services d’assainissement permettant de gérer en toute sécurité les déchets humains. La diarrhée est alors souvent contractée et contribue à la malnutrition et à la résistance aux antimicrobiens, ce qui crée au fil du temps une population globalement en mauvaise santé.
L'hépatite virale constitue une menace importante dans le Pacifique occidental, faisant environ 1 500 morts chaque jour dans la Région. D'autres stress environnementaux posent des problèmes pour la santé, la sécurité et le bien-être physique des populations rurales. L’air et l’eau de plus en plus pollués contribuent à l’augmentation du cancer, du diabète et des maladies cardiaques.
Populations vulnérables dans la Région du Pacifique occidental
Les populations les plus vulnérables de la Région comprennent celles qui vivent dans les zones rurales et périurbaines. Ces zones ont du mal à accéder aux soins de santé et à les payer. En outre, la charge de morbidité est élevée, les résultats en matière de santé sont médiocres et l’accès à des aliments nutritifs et abordables est limité. Plus de 300 millions de personnes dans la Région du Pacifique occidental ne peuvent pas se permettre une alimentation saine, ce qui contribue largement à la malnutrition.
Les Cambodgiens sont aux prises avec une eau potable insalubre et un manque d’installations sanitaires. La santé globale de la population est affectée négativement par la pauvreté, le manque de produits essentiels et des conditions sociales défavorables. Comme dans d’autres pays, les populations sont confrontées paiements directs élevés qui menacent l’appauvrissement. Aux Philippines, ces dernières années, les principales causes de décès ont été les maladies cardiaques, les néoplasmes et les maladies cérébrovasculaires.
Le pays est également aux prises avec un manque de lits d’hôpitaux et d’équipements médicaux adéquats dans les zones rurales plus que dans les zones urbaines. Les zones rurales comptent souvent des médecins non agréés et des installations mal équipées, tandis que les grandes villes comme Manille disposent de meilleures ressources médicales. Cela crée une disparité plus importante entre les groupes minoritaires.
De même, le système de santé publique au Vietnam est sous-financé, avec des ressources insuffisantes allouées aux infrastructures de soins de santé, aux équipements et à la formation du personnel. Cela se produit dans la majorité du secteur public du système de santé public. Les paiements directs élevés représentent un pourcentage important des dépenses de santé dans le pays. Cela représente un fardeau considérable pour les familles à faible revenu, ce qui entraîne des retards ou des soins inadéquats.
L'initiative de l'OMS
L’OMS comprend que le droit à la santé n’inclut pas seulement les services. D’autres facteurs incluent l’eau salubre et propre, l’air, des aliments nutritifs, un logement adéquat, une éducation de qualité, des conditions de travail décentes et l’absence de discrimination. Par conséquent, son initiative CSU contiendra des cadres d’action et un financement de la santé pour le bien-être social et le développement durable des systèmes de santé publique.
Cette initiative pourrait créer un système de santé publique renforcé au Cambodge. Cela pourrait réduire la mortalité infantile et maternelle, ainsi que fournir des installations sanitaires plus adéquates. Aux Philippines, disposer d’un système de santé publique collaboratif entre le gouvernement et le public pourrait fournir un système de santé sûr, efficace et de qualité à ceux qui en ont besoin, avec un gaspillage de ressources minimal.
Au Vietnam, la suppression des disparités dans la qualité des soins entre les milieux urbains et ruraux et les secteurs public et privé créerait une population globalement en meilleure santé.
Chloé est basée à Providence, RI, États-Unis et se concentre sur la santé mondiale pour le projet Borgen.
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