Efforts et succès dans la lutte contre la maladie au Sri Lanka

Maladie au Sri LankaLe Sri Lanka, nation insulaire voisine de l’Inde en Asie du Sud, est un pays en développement qui déploie de nombreux efforts pour améliorer son niveau de vie. L’un de ces efforts centraux est la lutte contre les maladies, que le Sri Lanka a réussi à réduire avec beaucoup de succès. Le paludisme, la lèpre et les maladies non transmissibles (MNT) ont été réduits ou éliminés du pays.

Les efforts

Au Sri Lanka, les maladies se présentent sous deux formes : les maladies transmissibles et les MNT. En ce qui concerne les maladies transmissibles, le Sri Lanka a fait de grands progrès pour réduire deux des maladies les plus répandues dans le pays : le paludisme et la lèpre.

La Campagne Anti-Malaria (AMC) s’est attaquée avec force au paludisme et à sa prévalence dans la région. Cette initiative, soutenue par des collaborations nationales, un leadership technique et des investissements financiers du Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds mondial pour la santé, a complété un budget national dédié à la lutte contre le paludisme.

La lèpre partage une histoire similaire. Grâce aux campagnes et aux efforts réussis contre la maladie, le Sri Lanka a connu une baisse considérable de sa population. la prévalence de la lèpre dans les années qui ont suivi 1983, avec l’introduction de la polychimiothérapie (PCT) par l’OMS.

Cependant, transmissible maladies au Sri Lanka n’ont été responsables que de 14 265 décès en 2019. En revanche, les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques et le diabète ont été responsables de la mort de 96 072 personnes la même année.

Santé publique au Sri Lanka

Santé publique au Sri Lanka repose non seulement sur le financement de l’OMS et du Fonds mondial pour la santé, mais également sur les efforts déployés sur le terrain pour sensibiliser le public aux dangers d’un mode de vie sédentaire. La gestion des MNT nécessite une approche de soins préventifs, conduisant à une réorganisation du système de santé du pays à travers le projet de renforcement du système de soins de santé primaires (PSSP) financé au niveau mondial. Ce projet vise à aider le gouvernement à améliorer l'utilisation et la qualité des soins de santé, en mettant l'accent principalement sur la détection et la prévention des MNT.

Les succès

Depuis le début du siècle, le Sri Lanka a fait d'excellents progrès dans la réduction de la prévalence du paludisme : le nombre total de cas au Sri Lanka a été réduit de 78 %, passant de 22,9 millions à 5 millions. Le budget du Fonds mondial pour la santé et de l'OMS a complété les efforts visant à éradiquer avec succès le paludisme en tant que maladie courante au Sri Lanka.

La lèpre a également beaucoup diminué ces dernières années. Aidé par la création de la PCT par l'OMS, le pays a atteint l'objectif d'élimination des cas de lèpre, soit moins d'un cas pour 10 000 habitants au tournant du 21e siècle. La recherche formative menée par des organisations extérieures, ainsi que les efforts de la campagne pour accroître la sensibilisation sociale à la maladie et à sa transmissibilité, ont réussi à réduire le taux de lèpre.

Les MNT sont également abordées, mais d’une manière radicalement différente de celle des maladies transmissibles. Les Sri Lankais ont été informés des dangers des maladies transmissibles, mais sont mal informés des dangers d'un mode de vie sédentaire et du fait qu'être proactif est sain pour le corps. Cette situation est freinée grâce aux efforts déployés par le PSSP et son association avec les établissements de soins médicaux primaires (PMCI).

Établissements de soins médicaux primaires

Selon la Banque mondiale, les services de soins de santé primaires curatifs au Sri Lanka sont fournis principalement par le biais du PMCI. Cela comprend les hôpitaux de district et les unités de soins médicaux primaires situés dans tout le pays. En mars 2022, environ 350 des 1 030 PMCI du Sri Lanka ont été renforcées dans le cadre de l’initiative PSSP. Cependant, à la fin du projet en 2023, ce nombre atteignait un minimum de 550.

Le manque d'information sur les dangers d'un mode de vie sédentaire est progressivement compensé par une campagne d'information de plus en plus active. À cela s’ajoutent des initiatives visant à sensibiliser à l’importance de l’exercice quotidien et à la manière dont une bonne alimentation est bénéfique pour la santé globale. Ces efforts du PSSP ouvrent effectivement la voie vers une nation plus saine.

Remarque finale

Le Sri Lanka n’a pas encore complètement éradiqué les maladies. Même si les efforts de lutte contre le paludisme et la lèpre ont été couronnés de succès, le risque de leur retour reste grand. Les maladies sont toujours sur le point de réapparaître. Cependant, grâce au dévouement continu des organisations du monde entier et à l’engagement des dirigeants du Sri Lanka, cette question sera toujours au premier plan.

Luke est basé à Dallas, Texas, États-Unis et se concentre sur la technologie et la santé mondiale pour le projet Borgen.

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