La traite des êtres humains est un grave problème qui touche des millions de femmes dans le monde. Il implique le commerce illégal des femmes à diverses fins, y compris le travail forcé, l’exploitation sexuelle et l’esclavage. Ce crime se nourrit de la vulnérabilité des femmes, ciblant souvent celles issues de milieux ou de communautés marginalisées. Les femmes victimes de la traite subissent des abus et des violations inimaginables de leurs droits fondamentaux. En 2020, le gouvernement indien a identifié 5 156 victimes de la traite. En 2022, les chiffres sont passés à 6 622, ce qui représente les enlèvements et la drogue.
La lutte contre la traite nécessite une approche à multiples facettes qui comprend la sensibilisation, le renforcement des lois et de l’application des lois, l’aide aux survivants et la lutte contre les causes profondes de ce crime.
Plusieurs organisations travaillent pour sauver les victimes des dures réalités de la traite et leur offrir un avenir sûr et sécurisé. L’une de ces organisations est la Fondation Chaiim, qui s’attache à aider les survivants à se réinsérer dans la société.
À propos de la Fondation Chaiim
Chaiim est une organisation non gouvernementale située à Mumbai, en Inde, qui vise à améliorer la vie des femmes qui ont survécu à la traite des êtres humains. Fondée en 2013, l’organisation soutient les victimes qui ont été exploitées en raison de différences de sexe, de caste et de religion. Chaiim propose des programmes d’éducation et de formation pour aider les survivants à rejoindre des rôles de leadership au sein de son organisation.
Les femmes qui ont été sauvées de situations vulnérables telles que la prostitution et la traite des êtres humains ont la possibilité d’améliorer leurs perspectives grâce à l’éducation, à la formation professionnelle, au logement, aux compétences de vie et à d’autres moyens. Chaiim propose des cours hebdomadaires de compétences de vie pour suivre les progrès des survivants dans la gestion des traumatismes mentaux, tandis que des cours de formation professionnelle dans des domaines tels que la couture et les soins de beauté sont adaptés aux intérêts individuels et aux besoins du marché du travail local.
Les conditions de vie ont privé de nombreuses filles de possibilités d’éducation. La Fondation Chaiim intervient pour changer cela, en donnant accès à des matières comme les mathématiques, l’anglais et l’informatique, ouvrant la voie à l’enseignement supérieur à l’avenir. À l’heure actuelle, le programme d’éducation et de compétences de vie de la fondation profite à 132 femmes survivantes.
L’activité vestimentaire de la Fondation Chaiim
Humanitarian est une entreprise de vêtements durables que la Fondation Chaiim a créée en juillet 2013. Elle vise à soutenir directement les femmes survivantes en leur fournissant une éducation, des soins de santé, une formation professionnelle et un logement. L’entreprise offre des possibilités d’emploi aux femmes qui ont échappé à la traite des êtres humains. Les clients peuvent soumettre leurs conceptions et leurs demandes à l’équipe, qui fournira ensuite un plan de production avec des estimations de coûts et de délais. Une fois le plan finalisé, l’équipe de fabrication commence à couper et à coudre le produit avant de l’emballer pour l’expédition.
Autres initiatives pour aider les femmes survivantes
La fondation organise des programmes de sensibilisation, des séminaires et des ateliers pour promouvoir le travail et les efforts des bénévoles et des femmes survivantes. Il facilite également la réintégration des victimes dans la société, en les aidant à repartir à zéro avec de nouvelles opportunités et de nouveaux objectifs. De plus, il travaille sur une nouvelle entreprise appelée « Daag », qui vise à créer des serviettes hygiéniques réutilisables. Ce projet vise à promouvoir les opportunités d’emploi et à améliorer la santé des femmes vivant dans les zones rurales.
Regarder vers l’avant
En Inde, les efforts de lutte contre la traite des femmes se concentrent sur les enquêtes. Cependant, les femmes rurales continuent de rencontrer des difficultés dans ce domaine. Heureusement, des organisations comme la Fondation Chaiim existent pour aider les survivants en leur fournissant un soutien essentiel sous forme d’éducation, de soins de santé, d’aide juridique et de logement. Ces ressources contribuent à créer un avenir meilleur pour les personnes touchées par ce crime odieux.
– Gurjot Kaur
Photo : Flickr
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