La vérité sur le VIH/sida au Soudan du Sud

VIH/SIDA au Soudan du Sud
La République du Soudan du Sud est située en Afrique de l’Est. Beaucoup le connaissent pour son indépendance nouvellement acquise du Soudan et son statut de nation la plus jeune du monde. Le Soudan du Sud est l’un des pays les plus pauvres du monde et figure au 185e rang sur 189 pays selon l’indice de développement humain (IDH). C’est aussi l’un des nombreux pays fortement touchés par l’épidémie de VIH/sida. En raison des conflits en cours dans la région, tels que les récentes guerres civiles, le Soudan du Sud a connu une recrudescence des problèmes liés au système de santé du pays. Néanmoins, les institutions internationales et nationales prennent des mesures importantes pour lutter contre la prévalence du VIH/sida dans la région.

La réalité du VIH/sida au Soudan du Sud

On peut caractériser la question du VIH/SIDA au Soudan du Sud comme étant plus concentrée dans certains groupes sociaux et zones géographiques. Par exemple, le VIH et le SIDA sont plus répandus dans les régions du sud du pays et encore plus répandus parmi les travailleuses du sexe dans ces régions.

La transmission du VIH est un sujet longuement étudié pour lutter contre la propagation du virus. Selon le rapport sur le mode de transmission (MoT) du Soudan du Sud, une étude réalisée en 2014 sur les formes de transmission du VIH, la majorité des cas les plus récents provenaient de relations sexuelles hétérosexuelles et de mères transmettant à leurs nouveau-nés. La transmission de la mère à l’enfant se produisait souvent en cas d’accouchement, d’allaitement et de grossesse.

Une autre statistique que les chercheurs analysent souvent pour discerner la gravité du problème dans une certaine région est le pourcentage de la population générale qui a le virus. Le rapport d’étape des Nations Unies sur le suivi du VIH/sida au Soudan du Sud indique qu’environ 2,5 % des adultes (âgés de 15 à 49 ans) vivent avec le VIH. Ce nombre, cependant, s’améliore grâce à l’aide d’institutions telles que le ministère de la Santé (MoH) et l’ONU. Ces institutions travaillent sur de nouvelles façons de prévenir la propagation du VIH et de traiter ceux qui ont déjà été touchés.

Une autre chose que les institutions prennent en considération lorsqu’elles tentent de lutter contre des virus tels que le VIH est la connaissance que le grand public a de ce virus. Selon une enquête sur les attitudes et les connaissances sur le VIH à Nimule, la plupart des adolescents avaient une connaissance « assez bonne » du VIH, 82 % des jeunes interrogés étant conscients que le VIH peut se propager par les rapports sexuels et 98 % étant conscients qu’il peut se propager par le sang. . Bien que les chercheurs aient conclu qu’il existait certaines idées fausses entourant le virus, il est louable que la plupart des adolescents de l’enquête aient une connaissance de base du sujet.

Comment les institutions luttent contre le VIH/SIDA dans la région

Selon un article publié par l’ONU, la prévalence du VIH/sida au Soudan du Sud – et en Afrique dans son ensemble – diminue assez rapidement. Cela est dû aux institutions internationales telles que l’ONUSIDA et aux gouvernements africains qui injectent de l’argent dans leurs programmes de santé. Cependant, cet article souligne également la nécessité d’un soutien monétaire continu pour aider ces pays à devenir plus sains et plus sûrs.

L’un des moyens par lesquels l’ONUSIDA et les gouvernements africains aident à combattre ce virus est le dépistage du VIH. Selon le ministère de la Santé, il y avait environ 32 établissements au Soudan du Sud qui fournissaient une assistance liée au VIH, comme le dépistage. Le gouvernement sud-soudanais s’est également donné pour mission de « tester et traiter tout le monde ». Ces efforts de test ont permis aux institutions d’identifier plus facilement certaines concentrations d’individus affectés et d’allouer leurs ressources en conséquence. Ces mesures pour « tout tester » ont été couronnées de succès. Le nombre total de personnes recevant un traitement antirétroviral a augmenté d’environ 20 300 entre mars 2013 et mars 2018.

Une autre façon dont les institutions aident la cause est d’intensifier la thérapie antirétrovirale (ART). Il s’agit d’un traitement anti-VIH qui aide à contenir la réplication du VIH. Cette thérapie réduit considérablement le taux de mortalité du VIH et permet même à certains patients de vivre une vie tout à fait normale. L’initiative « tester tout traiter tout » comporte certaines lignes directrices, dont l’une comprend un délai minimum pendant lequel on peut attendre pour recevoir un traitement après avoir été testé positif au VIH (une semaine). Des directives comme celles-ci permettent aux gouvernements et aux autres institutions de gérer plus facilement la propagation et le traitement du virus.

La route à suivre

Bien que le VIH/sida au Soudan du Sud continue d’être un problème, il est essentiel de noter que les gouvernements et les organisations s’emploient à le combattre. Avec l’aide d’institutions internationales et nationales, les cas de VIH continuent de diminuer d’année en année. Cependant, il est toujours crucial de tenir compte du fait que le problème n’est pas résolu et que le soutien continu au Soudan du Sud est de la plus haute importance.

-Tim Ginter
Photo : Wikipédia Commons

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