Le Zimbabwe, situé en Afrique australe, est aux prises avec de graves problèmes liés à la pauvreté, notamment une pauvreté hydrique généralisée. La Banque mondiale a rapporté qu'en 2019, 42 % de la population du pays vivait dans une pauvreté extrême, principalement dans des zones rurales isolées, mal desservies et densément peuplées, susceptibles de tomber dans le piège de la pauvreté. La pandémie de COVID-19 pourrait être responsable de l’augmentation des niveaux de pauvreté dans le pays.
Le problème de l'eau
Save the Children souligne que l'eau est un droit humain fondamental et que l'absence d'eau propre et salubre augmente le risque de contracter des maladies évitables. En avril 2024, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a déclaré une catastrophe nationale suite à la sécheresse qui frappe le pays, demandant 2 milliards de dollars d’aide pour garantir la nourriture et l’eau potable à des millions de personnes. La sécheresse a gravement affecté non seulement les approvisionnements en nourriture et en eau, mais également la production d’électricité, qui dépend largement de l’énergie hydroélectrique. En outre, la pénurie d’eau potable et salubre a conduit à une importante épidémie de choléra, soulignant le besoin urgent de construire des forages à l’échelle nationale.
Sauver les efforts des enfants
Save the Children a collaboré avec le sous-comité de l'eau et de l'assainissement du district de Beitbridge pour fournir de l'eau propre et salubre pour la boisson et l'usage domestique. Cet effort a reçu le soutien financier de l'Union européenne (UE) par l'intermédiaire de l'UNICEF dans le cadre du projet Enhanced Resilience for Vulnerable Households in Zimbabwe (ERVHIZ). L'initiative s'est concentrée sur la réhabilitation des forages dysfonctionnels, permettant un accès local à l'eau potable sans avoir besoin de déplacements sur de longues distances.
Cette eau salubre et propre sert à plusieurs fins au-delà de la consommation. Les communautés peuvent l’utiliser pour cultiver des légumes, améliorer leur alimentation et améliorer leur santé et leur bien-être. De plus, la vente des surplus de production peut générer des bénéfices, créant ainsi des opportunités d’emploi pour de nombreuses femmes et filles.
Autonomiser les communautés grâce à l’accès à l’eau
Des projets comme l’ERVHIZ ont non seulement amélioré l’accès à l’eau potable, mais ont également permis aux communautés de s’approprier et de gérer leurs ressources. Avec des forages fonctionnels, certaines communautés ont créé des comités de gestion des points d’eau composés d’hommes et de femmes. Save the Children a dispensé une formation pour garantir le bon entretien des forages. Un forage fonctionnel et bien entretenu protège la communauté du choléra et améliore la sécurité des femmes et des filles.
Dans l’ensemble, la réhabilitation de 45 forages dysfonctionnels a amélioré l’accès à l’eau potable pour plus de 125 000 personnes. De plus, ce n’est là qu’un exemple du travail percutant entrepris par Save the Children pour réduire la pauvreté. Il illustre les effets transformateurs que la fourniture d’eau potable et propre peut avoir sur les communautés.
Avoir hâte de
La revitalisation des ressources en eau par Save the Children et ses partenaires promet une voie durable vers la résilience communautaire et la stabilité économique. La gestion et l’entretien efficaces de ces ressources pourraient jouer un rôle crucial pour briser le cycle de la pauvreté en eau au Zimbabwe et garantir des bénéfices sanitaires à long terme pour les communautés concernées.
Cordelia est basée à Lewes, au Royaume-Uni et se concentre sur les bonnes nouvelles pour le projet Borgen.
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