L'épidémie de mpox se propage à l'échelle mondiale, avec une augmentation du nombre de cas et de nouveaux pays signalant la maladie. En août 2024, plus de 100 000 cas confirmés de mpox (une maladie causée par le virus de la variole du singe) ont été signalées dans plus de 120 pays. En outre, les chiffres actuels indiquent qu'il y a eu 600 décès cette année rien qu'en Afrique.
Le manque de tests est un facteur important dans la transmission du mpox. Par exemple, cette année, 63 % des cas suspects en République démocratique du Congo n’ont pas été testés. Les tests sont essentiels à la détection et à la prévention des virus. En effet, sans diagnostic, les patients ne reçoivent pas de traitement et risquent de transmettre le mpox à leur entourage. Des tactiques de prévention doivent être mises en œuvre si l’on veut prévenir le mpox.
Réponse de l'OMS
En réponse à l'épidémie de mpox, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé le premier test de diagnostic in vitro test pour mpox en août 2024. Développé par Abbott Molecular, le test Alinity m MPXV utilise la technologie d'analyse de l'ADN et de réaction en chaîne par polymérase (PCR). Le test détecte le virus de la variole du singe à partir d'échantillons de lésions cutanées humaines en temps réel. Ce test révolutionnaire devrait révolutionner la lutte contre le mpox. En effet, cette avancée en matière de tests améliorera les capacités de diagnostic et facilitera une réponse rapide aux épidémies.
Le test de diagnostic est actuellement en cours Liste d'utilisation d'urgence (EUL), une procédure qui évalue la sécurité et l'efficacité des traitements, y compris les diagnostics in vitro, pour aider les États membres de l'OMS à prendre des décisions éclairées concernant l'acquisition d'équipements sanitaires d'urgence. Le fait d'être désigné comme EUL améliorera la disponibilité mondiale du test mpox, garantissant ainsi qu'un plus grand nombre de pays puissent accéder à cet outil de diagnostic vital dans leur lutte contre l'épidémie.
Le diagnostic joue un rôle crucial dans la prévention des virus. Ce test rapide et en temps réel améliorera considérablement les capacités de diagnostic pour le traitement du virus de la variole du singe. La méthode de test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) permet d’identifier les personnes nécessitant une intervention. Ce test permet d'identifier, de surveiller et de contrôler avec précision les cas de mpox, améliorant ainsi les réponses globales de santé publique à l'épidémie.
Une étape importante dans la lutte contre la Mpox
Le Dr Yukiko, Sous-Directeur général de l'OMS pour l'accès aux médicaments et aux produits de santé, a déclaré : « Ce premier test de diagnostic mpox répertorié dans le cadre de la procédure EUL représente une étape importante en élargissant la disponibilité des tests dans les pays touchés. Cela indique une avancée significative dans la lutte contre le mpox, en fournissant du matériel médical de haute qualité à ceux qui en ont besoin. Cette progression dans la prévention du virus de la variole du singe protégera les personnes atteintes de mpox et celles risquant de le contracter.
Remarque finale
Cette étape ne marque que le début des efforts visant à lutter contre le mpox. Cependant, des discussions sont en cours avec d’autres fabricants de diagnostics in vitro visant à élargir la gamme d’options de diagnostic. En augmentant la disponibilité, ces efforts garantiront que le traitement et la prévention soient accessibles à ceux qui en ont besoin, améliorant ainsi la réponse mondiale à l'épidémie.
Megan est basée dans le Suffolk, au Royaume-Uni et se concentre sur la santé mondiale et les célébrités pour le projet Borgen.
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