Lutte contre le sans-abrisme au Tadjikistan – Le projet Borgen

Sans-abrisme au Tadjikistan Après la chute de l’Union soviétique, le Tadjikistan est devenu « l’un des pays les plus pauvres » du monde. Les salaires ont diminué et l’accès aux services publics a disparu, obligeant de nombreuses personnes à devenir indépendantes et à dépendre de leurs faibles revenus. Selon Michal Kruzliak, responsable du développement d’Habitat for Humanity, les conditions de vie se sont dégradées à mesure que les guerres intestines et le déclin économique ont entraîné des pénuries financières, ce qui a entraîné un mauvais entretien des logements. En conséquence, le sans-abrisme et le Tadjikistan sont devenus un véritable défi.

En outre, les guerres civiles ont ralenti la construction de logements, laissant de nombreuses personnes dans la rue. Pour ceux qui avaient accès à un logement, la chaleur et le confort étaient généralement absents, car les familles nombreuses devaient vivre dans de petites habitations et les êtres humains n’avaient d’autre choix que de s’asseoir sur des briques dures et froides et sur la terre. Même si l’économie commençait à s’améliorer, les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre ont rapidement inversé les progrès réalisés par ce pays, en endommageant de plus en plus de maisons et en laissant de nombreuses personnes sans abri, selon Habitat for Humanity. En 2023, 21,2 % de la population du Tadjikistan restait dans la pauvreté, soit près de 1,25 million de personnes.

Habitat pour l'humanité

Habitat for Humanity est une organisation à but non lucratif qui aide des pays du monde entier, dont le Tadjikistan. Depuis 1999, cette organisation a pour objectif de mettre fin au sans-abrisme au Tadjikistan en construisant et en réparant des maisons et en aidant plus de 7 800 familles à trouver un logement.

Les tremblements de terre ont toujours été un problème constant au Tadjikistan. La puissance de cette catastrophe naturelle est telle qu'elle détruit les fenêtres et les portes des maisons, dont beaucoup n'ont toujours pas été réparées. Avec l'aide d'Habitat pour l'humanité, de nombreuses personnes ont reçu des prêts pour construire des bâtiments plus sûrs et ont reçu une formation sur la façon de rendre leurs structures plus stables, permettant aux familles de mieux résister aux tremblements de terre et à d'autres conditions difficiles, selon le profil du pays.

Momajon et Karim ont entièrement reconstruit leur maison avec l’aide d’Habitat for Humanity. En général, la construction d’une maison est un processus extrêmement long et compliqué : il faut attendre des années avant de pouvoir ériger un autre mur en raison de la hausse des prix et de la baisse des salaires. Pourtant, ces personnes ont réussi à construire leur maison à partir de zéro, en partageant leurs biens avec le reste de leur famille grâce à des prêts à faible taux d’intérêt auprès des banques et à une assurance fournie par Habitat Tadjikistan. L’aide qu’ils ont reçue de l’organisation ne leur a pas seulement facilité la construction de leur maison, mais leur a également permis de vivre confortablement.

UNICEF

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) est une autre organisation qui a contribué à relever les défis sanitaires au Tadjikistan. La dénutrition, en particulier chez les jeunes enfants, constitue encore aujourd’hui un problème majeur. Selon l’UNICEF, « 21 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance (malnutrition chronique), dont 6 % souffrent d’un retard de croissance sévère ».

Pour remédier à ce problème, l'UNICEF a investi dans des structures de soins et des hôpitaux, leur fournissant des médicaments, du matériel et des instructions sur la manière de mieux aider la communauté tadjike. Au lieu de voir la mort comme la seule option à laquelle les familles doivent faire face, les habitants du Tadjikistan ont désormais une forme d'espoir après que de nombreuses personnes soient tombées malades à cause de la malnutrition. Pour aider davantage les familles avec des enfants en bas âge et des nourrissons, cette organisation promeut également les soins aux enfants par le biais de services maternels et infantiles, notamment en améliorant les pratiques d'alimentation des enfants dans les hôpitaux et en distribuant davantage d'articles de première nécessité aux parents. De plus, grâce à l'aide de cette organisation, 1,4 million d'enfants ont pu améliorer leur état de santé, notamment contre des maladies comme la polio.

Un abri pour la vie

Shelter for Life (SFL) est une organisation internationale de développement qui s’efforce de fournir une aide humanitaire aux pays en développement, notamment par le biais d’une participation locale partagée. Au Tadjikistan en particulier, de nombreuses conditions météorologiques difficiles, comme des inondations, ont mis à mal la sécurité des biens de nombreuses familles, entraînant la détérioration de nombreuses habitations. Pour faire face au problème des sans-abri au Tadjikistan et aux destructions causées par les catastrophes naturelles, SFL a créé d’innombrables abris et latrines et a même construit un bâtiment scolaire comme abri. De plus, en raison du faible financement au Tadjikistan, la qualité des habitations est médiocre, ce qui augmente le risque de destruction en cas de catastrophes naturelles comme les tremblements de terre. Même si cette organisation ne peut pas directement arrêter un tremblement de terre, elle peut mettre en œuvre et a mis en œuvre une formation de préparation pour permettre à de nombreuses personnes de mieux se remettre du traumatisme causé par les tremblements de terre, ce qui permet de réduire les conséquences de l’itinérance.

Il y a de l'espoir

Comme le montrent les organisations citées ci-dessus, beaucoup de travail a été fait pour résoudre le problème des sans-abri au Tadjikistan. Même si les problèmes de malnutrition, de soins de santé, de manque d'abris et autres persistent, ces organisations font une différence significative.

Linda est basée à Phoenix, AZ, États-Unis et se concentre sur les bonnes nouvelles pour le projet Borgen.

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