Lutter contre le VIH/SIDA au Bangladesh – Le projet Borgen

VIH/SIDA au Bangladesh

Le VIH/SIDA a fait jusqu’à 40 millions de morts dans le monde depuis le début de l’épidémie dans les années 1980. Aujourd’hui, il reste un virus persistant dans tous les pays. Voici en quoi le VIH/SIDA au Bangladesh constitue un problème important et comment certains y font face.

À propos du VIH/SIDA

Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine, cible et affaiblit le système immunitaire, évoluant vers le SIDA ou le syndrome d’immunodéficience acquise, qui signale de graves dommages et peut entraîner la mort dans certains cas.

Au cours des deux dernières décennies, les taux mondiaux d’infection par le VIH ont diminué. La propagation du VIH/SIDA a diminué de 59 % depuis 1995, selon le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA).

L’organisation internationale œuvre à la sensibilisation et à la promotion d’une réponse mondiale à l’épidémie de la maladie. Ses statistiques montrent que 1,9 million de personnes de moins ont été infectées par le VIH entre 1995 et 2022.

Malgré cela, les zones densément peuplées comme l’Amérique latine et l’Asie affichent une transmission accrue.

Parmi les pays où le taux de transmission est élevé se trouve le Bangladesh, aux côtés d’autres pays comme les Philippines et le Timor-Leste, selon un rapport. 2023 ONUSIDA Asie et Pacifique rapport.

À propos du VIH/SIDA au Bangladesh

Même si ces trois pays ont une faible prévalence de la maladie, VIH/SIDA au Bangladesh affecte moins de 0,1% de la population, selon la revue médicale AIDS Research and Therapy.

Ces statistiques font du Bangladesh l’un des pays asiatiques où il y a le moins de cas de VIH. Malgré le faible nombre de cas, l’augmentation des cas de VIH/SIDA au Bangladesh suscite des inquiétudes. Les inégalités de revenus et la pauvreté des ressources sont deux facteurs majeurs qui influencent la montée du VIH/SIDA au Bangladesh et dans d’autres pays d’Asie et du Pacifique. Une fiche d’information que le Association Américaine de Psychologie Les publications publiées montrent une corrélation entre le statut socio-économique et les taux d’infection par le VIH/SIDA.

Selon la source, un revenu inférieur peut conduire à des activités telles que la pratique du sexe comme forme de travail en échange d’argent. De plus, les zones présentant des avantages économiques moindres peuvent souffrir d’un manque d’établissements de soins de santé.

Les experts ont également noté une augmentation l’usage de drogues comme facteur principal de l’augmentation des taux de transmission du VIH/SIDA au Bangladesh. Les consommateurs de drogues qui partagent des aiguilles et des seringues sont susceptibles de contracter des maladies telles que le VIH et l’hépatite C.

Le rapport de l’ONUSIDA, « Breaking Down Barriers: Removing The Obstacles That Hold Back HIV Responses », montre que jusqu’à 10 % des consommateurs de drogues injectables reçoivent de l’aide par le biais de programmes d’échange d’aiguilles et de seringues au Bangladesh.

Le rôle de l’inégalité entre les sexes dans la prévalence du VIH/SIDA

Malgré ces facteurs majeurs, la revue médicale AIDS Research and Therapy présente les femmes bangladaises comme une population clé à risque de contracter la maladie. Les disparités entre les sexes profondément enracinées dans le pays exposent les femmes à des menaces à la fois émotionnelles et physiques.

Cette disparité s’explique par un accès limité à l’éducation, y compris à l’éducation sanitaire. De plus, les inégalités entre les sexes empêchent les femmes bangladaises de s’approprier pleinement leur propre vie sexuelle.

Les efforts du FNUAP

Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) au Bangladesh est une organisation majeure du pays qui lutte pour éliminer les actions néfastes à l’égard des femmes et des filles bangladaises.

L’agence de santé est également l’un des principaux défenseurs de la lutte contre le VIH/SIDA au Bangladesh. Depuis ses débuts en 1974, elle travaille aux côtés du gouvernement du pays pour améliorer la santé sexuelle et reproductive de ses citoyens.

En favorisant la visibilité sur la maladie et en encourageant le dépistage du VIH, les rapports sexuels protégés et la protection, FNUAP cherche non seulement à réduire les cas de VIH, mais également à parvenir à l’égalité des sexes.

Répondre aux préoccupations croissantes liées à la maladie existante est primordial pour améliorer la population bangladaise et mondiale.

La maladie du VIH/SIDA s’étend au-delà de la santé, impactant la culture et l’éducation dans le monde entier, et des organisations telles que l’UNFPA fournissent non seulement des ressources pour une meilleure compréhension de la maladie, mais renforcent également la sensibilisation à son sujet et à son impact mondial.

–Paula Pujol-Gibson

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