Taux de mortalité infantile en Afrique subsaharienne

Mortalité infantile en Afrique subsaharienneIl est estimé que environ 11 enfants âgés de moins de 15 ans meurent chaque minute. Cela représente environ 16 000 décès par jour et un chiffre annuel de six millions de décès d'enfants. Le taux de mortalité infantile en Afrique subsaharienne n’est pas différent. Les enfants ont une espérance de vie de 51 ans, et près de 10 % d’entre eux meurent au cours de leur première année de vie. À propos 155 enfants sur 1000 Les enfants nés en Afrique subsaharienne n’atteignent pas l’âge de 5 ans. La mortalité infantile est particulièrement élevée au cours du premier mois de vie des enfants d’Afrique subsaharienne, avec une mortalité néonatale de 40 naissances sur 1 000.

Causes de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne

Les enfants d’Afrique subsaharienne sont 14 fois plus de risques de mourir avant l’âge de 5 ans que les enfants en Amérique du Nord et en Europe. Les causes de ces décès varient et vont des facteurs médicaux aux facteurs socio-économiques. Gamme de causes médicales de l'asphyxie à la naissance, de l'accouchement prématuré, des causes néonatales, de la pneumonie infantile, du paludisme, de la diarrhée, du VIH/SIDA et de la rougeole. Les causes socioéconomiques vont de la pauvreté, aux faibles niveaux d’éducation des mères et à l’accès à des soins de santé de qualité.

Parmi les autres causes secondaires pouvant être identifiées figurent les soins de santé néonatals inefficaces et le manque de données fiables sur le taux de mortalité infantile en Afrique subsaharienne. La plupart des pays d’Afrique subsaharienne n’enregistrent pas les naissances et les décès d’enfants. On estime que près de la moitié des nouveau-nés qui meurent ne sont pas enregistrés. Cela implique que les nouveau-nés et leurs mères ne sont pas accessibles par les politiques et programmes nationaux et régionaux visant à réduire le taux de mortalité infantile en Afrique subsaharienne.

L'impact des programmes de vaccins de GAVI Alliance

GAVI est une organisation internationale à but non lucratif qui s'associe aux secteurs public et privé pour sauver des vies et protéger la santé des personnes en augmentant l'utilisation équitable et durable des vaccins. Il a apporté une contribution significative à l’éradication de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne. Depuis sa création en 2000, GAVI a décaissé près de 5,9 milliards de dollars aux pays d’Afrique subsaharienne, ce qui a permis d’aider plus de 364 millions d’enfants et d’éviter plus de 8,9 millions de décès potentiels d’enfants dans la région.

GAVI travaille en partenariat avec d'autres organisations internationales à but non lucratif, comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), depuis 2019 pour mettre en œuvre le Programme de mise en œuvre du vaccin contre le paludisme (MVIP) au Ghana, au Kenya et au Malawi. Le vaccin contre le paludisme est administré en quatre doses aux enfants vers l’âge de cinq mois. Plus de deux millions d'enfants ont reçu le vaccin. Cela a conduit à une réduction significative de 13 % de la mortalité toutes causes confondues chez les enfants éligibles.

En février 2024, grâce à son programme de vaccination sans dose (ZIP), GAVI avait réussi à mettre en œuvre un million de vaccins salvateurs aux enfants en Éthiopie, en Somalie, au Soudan et au Soudan du Sud. Ces pays particuliers sont situés dans la Corne de l’Afrique. On sait qu’ils souffrent de multiples crises. Il s’agit notamment des conflits civils, des pénuries de nourriture et d’eau, des sécheresses extrêmes et des inondations, qui rendent les enfants vulnérables aux maladies évitables par la vaccination, entraînant un taux de mortalité infantile élevé.

L'impact de Gavi au Nigeria

En 2014, au Nigeria, près de 480 enfants sur 100 000 mouraient de pneumonie ou d’autres infections des voies respiratoires inférieures. Cette même année, avec le soutien de GAVI, le Nigeria a lancé le vaccin PCV dans le cadre de son programme de vaccination de routine. En 2019, ce chiffre était passé de 480 à 386 pour 100 000 habitants. En 2022, le Nigeria a atteint une couverture de 60 % avec la dernière dose du vaccin PCV.

Le directeur de Gavi pour les pays à fort impact, Tokunbo Oshin, a souligné qu'en partenariat avec d'autres organisations internationales, GAVI, depuis 2023, a livré 11,7 millions de doses du pentavalent très efficace. vaccin aux enfants au Nigeria. Le vaccin protège les enfants contre cinq maladies potentiellement mortelles, dont la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et l'hépatite B.

Il a également administré une dose du vaccin contre le tétanos et la diphtérie à plus de 670 000 enfants éligibles âgés de 4 à 14 ans dans 18 districts gouvernementaux locaux à forte charge de morbidité dans l'État de Kano. Par ailleurs, 75 000 enfants de moins de 2 ans sans dose ont reçu leur toute première dose du vaccin pentavalent.

Les efforts de Gavi contre le rotavirus en Afrique subsaharienne

Le soutien de GAVI a joué un rôle déterminant dans la lutte contre le rotavirus, une cause majeure de diarrhée mortelle chez les enfants d'Afrique subsaharienne. L'impact des programmes de vaccination de GAVI est significatif, avec un prévention de 64% des rotavirus graves maladies au cours de la première année de vie chez les enfants dans les pays subsahariens, notamment au Ghana, au Kenya et au Mali.

Au premier trimestre 2023, Le Kenya frappé par une épidémie de rotavirus, qui a été géré grâce à la fourniture de vaccins du Programme national de vaccins et de vaccination. Dans le comté de Mombasa, 8 000 enfants ont été vaccinés au premier trimestre 2024. Un objectif de 9 000 vaccinations a été fixé pour aider à protéger l’avenir des enfants au Kenya.

Certes, la contribution de GAVI à la réduction du taux de mortalité infantile en Afrique subsaharienne n'est pas passée inaperçue. Son partenariat continu avec d'autres organisations internationales l'aidera à atteindre ses objectifs.

*