Tuvalu, l'un des plus petits pays du monde, est une nation insulaire vulnérable aux catastrophes naturelles en raison de sa topographie. Ces catastrophes provoquent non seulement des pertes de vies humaines et des déplacements immédiats, mais entraînent également des défis agricoles à long terme. L’intrusion de l’eau salée rend les terres incultivables, entraînant une perte de revenus et une dépendance accrue à l’égard des aliments importés, enfonçant encore davantage la population dans la pauvreté. Les cyclones augmentent le risque de maladies vectorielles et hydriques, qui peuvent neutraliser la population survivante et entraver sa capacité à gagner sa vie. En réponse, Tuvalu a mis en œuvre des mesures pour protéger ses infrastructures, raccourcissant ainsi le processus de restauration et contribuant à protéger la nation de la pauvreté causée par les catastrophes naturelles.
Initiatives d'infrastructure et de développement
La Stratégie nationale de développement durable 2021-2030 et le Projet d'adaptation côtière des Tuvalu (TCAP) ont récupéré des terres dans la capitale Funafuti, ce qui a contribué à empêcher l'île de se noyer. Les ingénieurs surveillent activement le site et font progresser les travaux dans d'autres domaines, améliorant ainsi les conditions de travail, augmentant la sécurité et la certitude et élevant le niveau de vie. Le projet de réhabilitation comprend également un système de drainage protégeant la ville des fortes pluies. Une autre amélioration est l'installation portuaire qui garantit un accès continu à la lagune de Funafuti. De plus, cette initiative a créé des opportunités d'emploi pour les citoyens qui reçoivent une formation ciblée pour améliorer leurs compétences et contribuer à l'économie nationale.
Renforcer la résilience des îles
D'autres mesures de protection, telles que la construction de barrières Berm Top, protègent les îles extérieures des hautes vagues et de la pénétration de l'eau salée, préservant ainsi les ressources agricoles vitales et les approvisionnements en eau douce. Cet effort sauvegarde les récoltes de taro, de fruits à pain, de papayes et de bananes à Nanumea et Nanumaga, évitant ainsi la pénurie alimentaire et la faim. Il prévient également la contamination des eaux souterraines, préservant ainsi la qualité de l’eau pour un usage domestique. La barrière de 1 330 mètres de long bloquera non seulement les vagues de 10 mètres de haut, mais permettra également de remédier au déplacement de plus de 300 personnes suite au dernier cyclone de 2015.
Revitalisation et restauration de l'environnement
Le TCAP prévoit de revégétaliser les terres avec des plants de cocotiers et des plants d'arbres Pandanus, provenant de fournisseurs locaux, afin de stimuler l'activité économique. Au-delà de ces efforts, TCAP collabore avec l'ONG Fuligafou pour conserver les récifs coralliens et restaurer les populations de poissons. La destruction des coraux a entraîné la migration des poissons, ce qui a eu un impact sur les sources de revenus et de protéines des communautés locales dépendantes de la pêche. Le processus de restauration intègre des techniques de restauration de coraux modernes et indigènes. À long terme, ces efforts visent à revitaliser l'industrie de la pêche locale et à offrir de nouvelles opportunités pour réduire la pauvreté.
Regarder vers l'avant
Alors que Tuvalu renforce ses défenses contre les dures réalités du changement climatique, ses projets d’infrastructures innovants apportent à la fois une aide immédiate et une durabilité à long terme. Les initiatives en place, depuis les barrières côtières jusqu'à la restauration de l'environnement, promettent de renforcer la résilience et de réduire le potentiel de pauvreté provoquée par les catastrophes naturelles. Avec un soutien international continu et un engagement local, Tuvalu ouvre la voie à un avenir plus sûr et plus prospère pour ses résidents.
Hafsa est basée à Sharjah, aux Émirats arabes unis et se concentre sur les bonnes nouvelles pour le projet Borgen.
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