3 initiatives pour lutter contre la pauvreté infantile au Suriname

La pauvreté infantile au SurinameLe Suriname est une nation néerlandophone située sur le continent sud-américain. Selon la Banque mondiale17,5 % de la population surinamaise gagne moins de 6,85 dollars par jour. En d'autres termes, plus de 100 000 personnes au Suriname sont pauvres selon le seuil de pauvreté de la tranche supérieure de la Banque mondiale. Il convient de noter que 26 % des enfants de moins de 14 ans se trouvaient sous ce même seuil de pauvreté en 2024, ce qui souligne qu'un nombre important d'enfants appartiennent à cette partie plus vulnérable de la population.

En 1993, puis à nouveau en 2014, le gouvernement a cherché à lutter contre la pauvreté infantile au Suriname en renforçant le droit des enfants à l’éducation et en réduisant le risque d’exploitation des enfants. Indice de développement humain du Suriname Le chiffre de 0,690 en 2022, contre 0,667 en 2004, indique une augmentation constante de la réduction de la pauvreté infantile, un résultat positif par rapport aux pays voisins. Cependant, il reste du travail à faire pour relever les défis auxquels est confrontée la jeune population. Par conséquent, voici quelques initiatives clés visant à lutter contre la pauvreté infantile au Suriname :

Avancer au Suriname

Move Forward Organization est une organisation à but non lucratif basée aux Pays-Bas, dont les efforts s'étendent à l'étranger, notamment au Suriname. En 2017, elle a lancé un projet dans le quartier de Sunny Side, une banlieue de la capitale Paramaribo. Move Forward Suriname offre aux enfants très défavorisés la possibilité de développer un sentiment d'appartenance à la communauté grâce à un programme de cours de musique, de danse et de sport.

Entre 2017 et 2018, puis à nouveau en 2023, l'initiative a réussi à fournir à ces enfants des installations, un encadrement et, surtout, un environnement positif qui privilégie leur bien-être. L'initiative est gratuite et accessible, avec un transport en bus assuré pour les événements hebdomadaires.

L'organisation a lancé une nouvel objectif de financement L'association a investi 3 000 $ dans l'objectif de revenir à Sunny Side et de permettre aux enfants de la région de bénéficier à nouveau de ces avantages. Actuellement, cette ronde de financement vise à utiliser son équipe croissante d'entraîneurs pour donner à ces enfants un ensemble de compétences solides qui leur permettront d'accéder à des opportunités d'emploi lorsqu'ils entreront dans l'âge adulte. Ces compétences comprennent le tournage, la photographie et la création de médias sociaux.

Coalition pour les repas scolaires

Selon le World Factbook, environ 6,7 % des enfants En 2018, au Suriname, 100 enfants de moins de 5 ans souffraient d'insuffisance pondérale. Ce niveau de malnutrition entraîne souvent des problèmes multiples chez les jeunes enfants en pleine croissance. Il s'agit notamment de maladies telles que l'anémie, de retards de croissance pendant les étapes critiques de la croissance et d'un manque général de concentration dans la vie quotidienne. Tous ces problèmes constituent une menace pour le bien-être et l'avenir de ces enfants.

Coalition pour les repas scolaires est une organisation qui se concentre sur le changement de politique et qui travaille à la fois au Suriname et à l'étranger. Son initiative garantit que les écoliers ont droit à des repas tout aussi nutritifs et durables. En conséquence, elle travaille en étroite collaboration avec les producteurs et les agriculteurs locaux pour surveiller et garantir la qualité des produits qui nourrissent les enfants pendant qu'ils apprennent et jouent.

En septembre 2023, le gouvernement surinamais a rejoint ce programme, soutenu par le ministre de l'Éducation, S.E. Henri Ori. Actuellement, 15 000 enfants bénéficient de ces repas qui changent la vie et l'objectif du ministre est que tous les enfants surinamais du pays bénéficient de cette initiative d'ici la fin de la décennie.

Partenariat entre l'UNICEF et Telesur

Pour les jeunes du Suriname, le déclin de la santé mentale lié au fait de vivre dans des conditions de précarité constitue un problème urgent. Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), environ 36 % des jeunes Surinamiens ont pensé au suicide et 76 % ont déclaré ressentir de l'anxiété et de la dépression dans leur vie quotidienne.

En mars 2024, l'UNICEF Suriname a annoncé un effort de coopération avec le service d'information latino-américain Telesur pour contribuer à améliorer le bien-être et la prospérité de tous les enfants surinamais. Le nouveau partenariat vise à intégrer des programmes de sensibilisation pour soutenir la santé mentale des enfants. Plus précisément, il s'agit de développer l'affirmation de soi, la confiance en soi et l'autonomie chez les jeunes surinamais défavorisés.

Au signature de ce partenariatle représentant de l’UNICEF pour la Guyane et le Suriname, Nicolas Pron, a fait valoir que « les partenariats privés sont au cœur de la manière dont nous obtenons des résultats pour les enfants » et que les programmes conçus seront stimulés par le capital-investissement. Le partenariat cible également les entreprises privées exerçant une influence dans la région. Il vise à mobiliser leur responsabilité d’entreprise pour apporter de l’aide aux enfants du Suriname.

Dernières pensées

Au Suriname, les chiffres alarmants concernant la malnutrition, la santé mentale et le manque d'opportunités compromettent l'espoir de prospérité parmi les jeunes du pays. Cependant, des initiatives non gouvernementales ont pour objectif de renverser ces statistiques, en s'attaquant à la pauvreté infantile au Suriname en améliorant les conditions immédiates et en favorisant un développement social plus large et à long terme.

Ramiro est basé à Édimbourg, en Écosse, et se concentre sur les bonnes nouvelles et la technologie pour le projet Borgen.

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