L’amour est le plus beau cadeau, dit Ris, qui vit dans la communauté Meanchey du Cambodge. Mais il n’a pas toujours ressenti cela.
Meanchey abrite 230 ménages et 1 135 personnes. Les adultes travaillent principalement comme agriculteurs. Mais la vie était difficile dans la communauté et les familles se débattaient, a expliqué Ris.
Des familles en difficulté
Les résidents étaient très pauvres, sans instruction et la plupart des résidents manquaient de connaissances en matière de santé, d’hygiène et de nutrition, a-t-il déclaré, ajoutant que les parents ne se concentraient pas sur le bien-être de leurs enfants et ne donnaient pas la priorité à la fréquentation scolaire. La violence sexiste et la maltraitance des enfants étaient également courantes dans la communauté, a-t-il déclaré.
Malheureusement, certains adultes sont devenus frustrés et sont partis, laissant leurs enfants élevés par leurs grands-parents.
Ris, le père de deux jeunes enfants, faisait partie des frustrés. « J’étais agriculteur, mais je ne connaissais rien aux méthodes agricoles modernes ni à la manière d’économiser ou de gérer de l’argent. Je n’étais pas non plus conscient de la nécessité d’améliorer les niveaux d’assainissement dans la communauté », a-t-il déclaré.
La frustration a conduit à la violence familiale
Sa vie de famille était décourageante, a-t-il ajouté. « J’ai critiqué ma femme et je me suis souvent emporté avec elle. Parfois, je frappais mes enfants avec un bâton et je leur parlais durement. Je ne les ai même pas encouragés à étudier à l’école.
Il comprend maintenant que le mauvais traitement qu’il a infligé à sa femme et à ses enfants était le résultat d’être mécontent de lui-même.
Apprendre et travailler ensemble
Food for the Hungry (FH) est arrivé dans la communauté en 2015 et Ris a commencé à participer aux programmes de FH en 2017. « J’ai appris beaucoup de choses rapidement », a-t-il déclaré. « Je me suis impliqué dans un comité de développement de village, puis j’ai rejoint un groupe d’épargne. »
Ris travaille continuellement pour améliorer sa maison familiale – physiquement et émotionnellement.
Ensuite, il a encouragé sa femme, Channrous Yim, à participer. Il dit qu’ils assistent désormais à des réunions et à des formations « presque tous les mois ».
Leurs enfants – Kong Reach, 7 ans, et sa fille Sinan, 4 ans – sont entrés dans le parrainage d’enfants FH, ce qui a contribué à rendre possibles les changements dans leur foyer et dans la communauté.
« Depuis notre implication avec FH, nous avons appris la nécessité d’un assainissement au village et à la maison. Nous avons été impliqués dans des activités de FH telles que l’aide aux personnes vulnérables et la participation à la journée de nettoyage de l’environnement. J’ai même aidé à construire un jardin d’enfants », a-t-il ajouté.
Ris aide sa fille, Sinan, 4 ans, à se préparer pour aller à l’école à pied.
Apprendre l’amour est le plus beau des cadeaux
« Travailler avec FH Cambodge a vraiment amélioré la condition de ma famille. J’ai appris que lorsque nous parlons à nos enfants avec de bons mots, leurs attitudes changent ! Nous prêtons maintenant attention à leurs études et j’aide mon fils à faire ses devoirs. Ils ont de l’eau propre et se lavent les mains avant les repas. Surtout, je remarque que nous sommes maintenant joyeux ensemble !
Channrous Yim aide son fils, Kong Reach, 7 ans, à faire ses devoirs.
Ris a dit qu’il commençait à reconnaître des changements en lui-même. « Je suis capable de m’exprimer avec humilité, patience, et je suis lent à me mettre en colère. Je ne frappe pas mes enfants même s’ils font des erreurs.
Améliorations diffusées dans la communauté
Ris dit qu’il voit des changements importants dans la communauté. « Nous nettoyons les ordures le long de la rue et encourageons nos enfants à aller à l’école, de la maternelle au lycée. Et de nos jours, je vois ou j’entends rarement de la violence dans les familles », a-t-il ajouté.
« Dans l’intérêt de nos familles, l’amélioration de nos moyens de subsistance est devenue un objectif important. Le personnel de FH nous a appris des compétences, nous a encouragés et nous a suivis. Ils ont enseigné de meilleures techniques agricoles pour que notre travail soit productif.
Regarder vers l’avenir avec espoir
Ris dit qu’il veut continuer à aider sa famille et sa communauté. « J’aimerais voir mes enfants terminer leurs études, obtenir de bons emplois et fonder leur propre famille. Je veux qu’ils vivent dans le bonheur sans violence et qu’ils valorisent les autres.
« De même, pour la communauté, j’espère que nous aurons de bonnes relations les uns avec les autres, en faisant preuve d’amour, de générosité, de collaboration et de pardon. »
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