Les maladies non transmissibles (MNT) surviennent en raison de « facteurs génétiques, physiologiques, environnementaux et comportementaux ». Ce ne sont pas des maladies que vous pouvez contracter après avoir touché ou été en contact étroit avec quelqu’un, mais elles surviennent après avoir contracté un virus transmissible ou une maladie qui se développe. Les MNT courantes sont les maladies cardiovasculaires, les cancers et les maladies respiratoires chroniques. Dans les pays en développement, les MNT causent 41 millions de décès (74 % de tous les décès dans le monde) par an. Les MNT touchent tout le monde, mais principalement ceux qui ont une alimentation malsaine, sont physiquement inactifs, fument ou boivent excessivement de l’alcool. Les risques sont plus élevés dans les pays en développement où les modes de vie malsains tels que l’hypertension artérielle, le glucose, les graisses dans le sang et l’obésité sont devenus plus importants.
3 maladies non transmissibles les plus meurtrières
- Maladie cardiovasculaire: C’est la maladie non transmissible la plus mortelle. Une mauvaise alimentation et un manque d’activité physique sont les principales causes de cette maladie. On peut aussi hériter d’une maladie cardiovasculaire. Cela peut entraîner une augmentation de la pression artérielle, de la glycémie et une prise de poids. Lorsqu’elles ne sont pas traitées, les maladies cardiovasculaires peuvent évoluer en crises cardiaques et en accidents vasculaires cérébraux, ainsi que des maladies qui affectent les artères et la circulation sanguine telles que les maladies coronariennes et les cardiopathies congénitales.
- Un cancer: Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les gens peuvent éviter jusqu’à 50 % des cancers en adoptant un mode de vie plus sain, par exemple en réduisant leur consommation de tabac et d’alcool et en se faisant vacciner contre les infections susceptibles de provoquer le cancer. Le cancer est la deuxième maladie non transmissible la plus mortelle, et les cancers du poumon, du foie, de l’estomac, colorectal, de la prostate, du col de l’utérus et du sein sont les cancers les plus courants.
- Maladies respiratoires chroniques : Ces maladies affectent les voies respiratoires et les poumons, provoquant des difficultés respiratoires. Outre l’hérédité, des choix de vie malsains, comme le tabagisme, entraînent également des maladies respiratoires chroniques. Les facteurs environnementaux jouent également un rôle énorme. L’exposition à la pollution de l’air et à une mauvaise qualité de l’air et de la ventilation peut augmenter les risques de contracter une maladie respiratoire. Sans traitement approprié, les gens peuvent développer des maladies plus graves telles que la fibrose kystique, l’hypotension pulmonaire, l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique.
Regarder vers l’avant
Alors que les gens peuvent traiter ces maladies non transmissibles les plus mortelles, de nombreux pays en développement ne peuvent pas se permettre un traitement et manquent de services de santé professionnels adéquats. Les maladies non transmissibles durent longtemps et peuvent provoquer des souffrances dont les symptômes s’aggravent constamment. Selon l’OMS, toutes les deux secondes, une maladie non transmissible tue une personne de moins de 70 ans. Actuellement, 14 des 194 pays touchés par les MNT sont sur la bonne voie pour atteindre les « objectifs de développement durable » et réduire les taux de mortalité d’ici 2030, évitant ainsi près de 30 millions de décès. . Cependant, seulement 5 % du soutien extérieur est consacré à la prévention et au contrôle des MNT, où elles sont souvent « négligées et sous-financées ».
Pour détecter, dépister et traiter les MNT, les services professionnels de santé ont besoin d’une amélioration drastique. Le programme de développement durable pour 2030 se concentre sur le rôle des gouvernements et des parties prenantes dans la réduction et le suivi des facteurs de risque et dans l’élaboration de politiques en conséquence. Par exemple, de nombreux secteurs, tels que la finance, l’éducation et l’agriculture, doivent être améliorés pour prévenir et contrôler les MNT. En 2019, l’OMS a prolongé le Plan d’action mondial de 2013 à 2030 et fixé neuf cibles mondiales.
MNT dans le monde
Selon la British Heart Foundation (BHF), 550 millions de personnes dans le monde souffriraient de maladies cardiovasculaires (MCV) en 2019. L’Asie et l’Australasie représentent 310 millions de ces cas, l’Ouzbékistan enregistrant le taux de mortalité le plus élevé. L’OMS a un plan ciblé sur toutes les maladies non transmissibles affectant l’Ouzbékistan. Dans le cadre de ses mesures préventives rentables, le gouvernement a renforcé les lois concernant l’usage du tabac ainsi que la consommation de sel et d’alcool. De plus, il existe des campagnes pour encourager les gens à devenir plus actifs physiquement. Les dépistages des maladies cardiovasculaires et du diabète verront une amélioration ainsi que le traitement des personnes à haut risque, des nouveaux cas et des cas en cours.
En 2020, il y avait 18 094 716 cas de cancer dans le monde, le Danemark étant en tête de liste en termes de nombre de cas. Cependant, les taux de mortalité les plus élevés étaient en Mongolie. Le plan 2020 à 2024 de l’OMS pour réduire le cancer du col de l’utérus a trois objectifs principaux : vacciner 90 % des filles âgées de 15 ans contre le VPH, dépister 70 % des femmes deux fois d’ici 35 à 45 ans avec 90 % de traitement et soutenir la gestion de 90 % des femmes qui ont cancer invasif du col de l’utérus.
Solutions possibles
À l’échelle mondiale, 545 millions de personnes souffraient d’une maladie respiratoire chronique en 2017, selon The Lancet Respiratory Medicine, qui a connu une augmentation de 39,8 % par rapport à 1990. La MPOC et l’asthme sont les principales causes de taux de mortalité, en particulier en Asie du Sud.
Afin de diagnostiquer les MNT, les facteurs fondamentaux doivent d’abord être améliorés. Par exemple, l’amélioration des données sur les MNT, la capacité de recherche et le financement, comme la collaboration avec d’autres pays et organisations pour produire de meilleurs services, la création de stratégies factuellement correctes et l’amélioration des technologies de la santé. Bien qu’il n’y ait pas de plan basé sur le traitement, le respect de la cible 3.4 des ODD pourrait réduire d’un tiers les décès prématurés d’ici 2030.
– Deanna Barratt
Photo : Flickr
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