5 faits sur la vaccination au Yémen

Vaccinations au Yémen
Située au Moyen-Orient, la République du Yémen est le deuxième plus grand État souverain de la péninsule arabique. Étant aux prises avec une guerre civile depuis 2015, le Yémen se situe au deuxième rang pour l'espérance de vie au Moyen-Orient avec une espérance de vie moyenne de 65,31 ans. La recherche a montré que la guerre civile a également eu un impact significatif sur les efforts de vaccination ou de vaccination pour protéger les enfants du pays contre les maladies curables comme le choléra et la rougeole. Voici cinq faits sur la vaccination au Yémen.

5 faits sur la vaccination au Yémen

  1. Épidémie de choléra: Les experts considèrent que l'épidémie de choléra au Yémen, qui a débuté en 2016, est la plus grande épidémie jamais enregistrée dans l'histoire de l'épidémie. En 2018, le Yémen avait signalé 1,2 million de cas de choléra, et 58% des décès en résultant étaient des enfants. La guerre civile en cours et le fait que seule la moitié de la population du pays a accès à de l'eau potable et à des installations sanitaires a rendu de plus en plus difficile de lutter efficacement contre la propagation de la maladie. Des organisations comme l'OMS et l'UNICEF ont fait de gros efforts pour distribuer des vaccins oraux contre le choléra (OCV), des fonds pour fournir de l'eau potable aux citoyens et établir des centres de santé pour lutter contre l'épidémie. Plusieurs essais randomisés ont montré que l'efficacité des OCV distribués était de près de 76%.
  2. Taux de vaccination: Même si les vaccins ont un taux d'efficacité prouvé, l'immense pression subie par les soins de santé au Yémen en raison de grandes flambées a diminué l'efficacité avec laquelle il pouvait mobiliser ses efforts de vaccination. Selon les estimations officielles par pays de 2018, 80% de la population yéménite a reçu une couverture vaccinale DTC3. Cependant, le Yémen n'a pas distribué largement les vaccins oraux contre le choléra jusqu'à 16 mois après l'épidémie de choléra. Cela a conduit à une propagation rapide du choléra dans le pays.
  3. Installations d'entreposage des vaccins: Beaucoup ignorent souvent la capacité de stockage des vaccins d’un pays. Le manque d'installations appropriées au Yémen et le manque d'électricité ont rendu difficile le stockage des vaccins en toute sécurité. L'UNICEF et le Royaume d'Arabie saoudite ont collaboré pour fournir des réfrigérateurs solaires à plusieurs centres de santé afin de faciliter des vaccinations plus sûres et plus fiables au Yémen. Les travailleurs de la santé disent que les réfrigérateurs solaires leur permettent de stocker les vaccins pendant un mois. Cela réduit le gaspillage de matériel et optimise la distribution des vaccins.
  4. Impact de la guerre: La guerre civile en cours a placé le Yémen dans une position vulnérable en ce qui concerne la réapparition de foyers de maladies évitables. La recherche a montré que les pays en conflit sont plus sensibles aux épidémies. Cependant, ceux-ci sont facilement évitables avec les vaccins. Au Yémen, des frappes aériennes ont détruit de nombreux centres hospitaliers, ce qui a rendu les soins de santé plus inaccessibles à ses citoyens. La guerre civile a perturbé le taux de vaccination stable au Yémen, qui était de 70 à 80%, tombant à 54% en 2015 au moment où la guerre a éclaté.
  5. Efforts humanitaires des organisations internationales: Dans les pays déchirés par la guerre et à faible stabilité financière, les efforts humanitaires jouent un rôle important dans la lutte contre les maladies. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fourni 414 établissements de santé et 406 équipes de santé mobiles pour lutter contre l'épidémie de choléra et faciliter la vaccination au Yémen. Parallèlement, l'UNICEF a déployé des efforts considérables pour fournir de l'eau potable à 1 million d'habitants du Yémen. Il a également fourni du matériel médical dans des régions reculées du pays avec l'aide de dirigeants locaux.

Le Yémen a clairement fait face à des défis dans la vaccination de ses citoyens ces dernières années en raison de la guerre civile et des conflits. Espérons que, grâce à l'aide continue de l'UNICEF, de l'OMS et d'autres pays comme l'Arabie saoudite, la vaccination au Yémen s'améliorera.

– Reshma Beesetty
Photo: Flickr

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