7 faits sur COVID-19 au Qatar

7 mesures pour lutter contre le COVID-19 au Qatar
Le Qatar est l'un des plus grands secteurs pétroliers du Moyen-Orient. Il a également été le théâtre d'une crise diplomatique après sa séparation très médiatisée du Conseil de coopération du Golfe (CCG). COVID-19 au Qatar a provoqué une baisse des prix du pétrole et, en outre, le gouvernement a réprimé les droits des travailleurs migrants en utilisant la technologie numérique pour surveiller la propagation de la maladie. Voici sept faits sur COVID-19 au Qatar.

7 faits sur COVID-19 au Qatar

  1. Fin mars 2020, le gouvernement a mis plusieurs kilomètres carrés de zones industrielles à Doha, la capitale du pays, en lock-out. Le verrouillage a mis fin à la main-d'œuvre dans les entrepôts, les services de voiture et les petits magasins, ce qui a eu un impact négatif sur les travailleurs migrants qui travaillent dans ces secteurs. En outre, Amnesty International a signalé que les autorités qatariennes détiennent illégalement des travailleurs migrants et les renvoient dans leur pays d'origine.
  2. Le Qatar a augmenté le nombre de tests COVID-19 en utilisant une procédure au volant développée par le ministère de la Santé publique (MoPH). Alors que des milliers de personnes ont subi des tests et une mise en quarantaine à la mi-mars dans la zone industrielle de Doha, des tests supplémentaires sont désormais disponibles pour les volontaires.
  3. Au 7 mai 2020, le Qatar a enregistré 12 décès, 18 890 infections et 2 286 guérisons dans une population de 2,8 millions d'habitants. Ces taux d'infection dépassent celui de nombreux autres pays. De nombreux travailleurs migrants et familles pauvres constituent les nouveaux cas. Ils vivent souvent dans de petits dortoirs avec jusqu'à 12 personnes partageant des lits superposés, ce qui rend la distance sociale difficile. Cependant, le taux de mortalité reste faible malgré des taux d'infection plus élevés. Cela peut être dû à une population majoritairement jeune et aux restrictions strictes imposées par le gouvernement.
  4. L'économie du Golfe dépend fortement du commerce et de la production de pétrole. Le Qatar représente 12% des ressources mondiales de gaz naturel et de pétrole. La valeur de ces ressources a considérablement chuté depuis l'épidémie du virus. Le souverain du Qatar a maintenant reporté jusqu'à 8,2 milliards de dollars sur des projets d'investissement.
  5. Une loi sur le travail domestique au Qatar stipule que les employés de maison ne peuvent prendre de congé que si leur employeur le leur accorde. Les travailleurs domestiques ne sont pas protégés par les lois du travail comme les travailleurs d'usine et d'autres emplois. Ils ne peuvent pas répartir les pauses dans leurs heures de travail, mais doivent effectuer le même nombre de quarts de travail. Cela augmente le risque de contracter le virus. Les employés de maison, principalement les femmes, font face à des conséquences particulièrement graves. Les familles que beaucoup de ces travailleurs servent parfois en abusent également, provoquant une augmentation des taux de violence domestique. Les travailleurs domestiques risquent de subir des abus dans ces maisons ou de contracter le virus.
  6. Qatar Charity a lancé une collecte de fonds en ligne en partenariat avec l'initiative pour les jeunes du Qatar, Lakm Al-Ajr, qui se traduit par «Pays for Pay». L'initiative pour les jeunes distribue 800 petits déjeuners chaque jour pendant le mois sacré du Ramadan. En conséquence, il a pu nourrir 4 000 travailleurs migrants industriels à Doha par jour.
  7. Le gouvernement a accru son utilisation de la technologie de l'intelligence artificielle (IA) afin de lutter contre la propagation de la pandémie. La technologie permet de surveiller la propagation en suivant de près les personnes testées positives pour le virus via des radars, des drones et un suivi géolocalisé. Cela limite plus d'exposition dans la population générale.

Le Qatar est l'une des nations du Golfe qui s'est séparée du CCG, créant des perturbations politiques. En outre, ses travailleurs migrants ont toujours besoin de produits de première nécessité comme de la nourriture et des fournitures médicales. La présence de COVID-19 au Qatar met encore plus de pression sur le pays et les partenaires internationaux qui dépendent du pétrole. Qatar Charity a mis en œuvre plusieurs programmes en partenariat avec d'autres organisations pour financer les secours COVID-19 et prend des dons pour une aide médicale et une assistance supplémentaires au Qatar.

– Isabel Corp
Photo: bonnes photos gratuites

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