ÊTRE PAUVRE EN ARMÉNIE – Le projet Borgen

L’Arménie, pays enclavé d’Europe de l’Est, a connu une diminution de la pauvreté après l’effondrement de l’Union soviétique. Cependant, la récession de 2008 a eu un impact significatif sur l’Arménie et l’économie a encore du mal à se redresser. De nombreuses familles en Arménie ont du mal à trouver un emploi et à payer les produits de première nécessité. En 2021, 26,5% des personnes en Arménie vivaient en dessous du seuil national de pauvreté. Les principales raisons d’être pauvre en Arménie sont un taux de chômage élevé, la transition économique et l’instabilité politique dans le pays.

Transition économique

L’Arménie a connu une transition difficile d’une économie planifiée à une économie de marché après avoir obtenu son indépendance de l’Union soviétique en 1991. Ce passage a entraîné une baisse importante de la production industrielle, une forte inflation et des pertes d’emplois. L’Arménie continue de faire face à des défis économiques, notamment des niveaux élevés de pauvreté et d’inégalité, un accès limité au financement et un manque de diversification économique.

En outre, l’un des principaux moteurs de la transition économique de l’Arménie est le développement du secteur technologique, en particulier dans le domaine des technologies de l’information. Une gamme de startups telles que iCity LLC se concentrent sur les services technologiques et le développement de logiciels pour fournir aux entreprises de meilleurs services et équipements. Une autre startup, Abigon LLCse spécialise dans le développement d’infrastructures pour les réseaux de télécommunication et la conception et la construction de centres de bases de données, qui ont facilité le transport de biens et de services, permettant aux personnes en Arménie d’accéder à des activités professionnelles, scolaires et récréatives.

Chômage

Le taux de chômage élevé a été l’un des principaux moteurs de la pauvreté en Arménie, surtout pour les familles nombreuses d’Arménie. Le rapporté le taux de chômage en Arménie est de 12,7% depuis janvier 2023, et de nombreuses personnes ont du mal à trouver du travail. En outre, la pandémie de COVID-19 a eu un impact majeur sur l’économie arménienne, entraînant des pertes d’emplois et une réduction de l’activité économique.

En réponse à ce problème, le gouvernement a mis en place un programme formel de enseignement professionnel, principalement dans les écoles, qui vise à préparer les étudiants possédant les qualifications pertinentes à améliorer leurs compétences pour trouver un emploi. Jusqu’à présent, l’enseignement professionnel a contribué à l’amélioration des qualifications et des compétences dans toute une série d’industries, notamment l’agriculture, le tourisme et la technologie.

L’instabilité politique

L’Arménie a lutté avec corruption gouvernementale qui a érodé la confiance du public dans les institutions politiques et contribué aux inégalités sociales et économiques. L’absence d’élections démocratiques due à l’incapacité des autorités à assurer la justice et la transparence a entraîné un manque de confiance du public dans le processus électoral et a ralenti les progrès de l’Arménie vers une démocratie fonctionnelle.

Regarder vers l’avant

L’Arménie a accompli des progrès notables dans la mise en œuvre d’activités de lutte contre la corruption telles que celles menées par Bureau du procureur général d’Arménie. Le soutien gouvernemental aux programmes conçus pour encourager les jeunes à se développer et à s’adapter à l’évolution des conditions de travail pourrait donner des résultats positifs. Par exemple, de 2003 à 2007, des ONG locales et internationales, telles que le All Armenian Youth Fund, ont mis en œuvre des programmes pour les jeunes afin d’accroître l’orientation culturelle et professionnelle. Enfin, en tant qu’organisation caritative britannique opérant à l’échelle internationale, CARE travaille à réduire la pauvreté dans le monde et à soutenir le développement de la société civile. Depuis 1988, CARE travaille principalement sur aider les ménages ruraux arméniens avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté.

-Lilit Natalia Manoukian

Photo : Flickr

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