Les femmes à Cuba doivent encore se battre pour leurs droits

Les femmes à CubaLes femmes ont subi l'oppression des hommes pendant des siècles. Le monde est constamment rappelé de ce fait dans les pratiques culturelles et sociétales actuelles. Différents pays ont fait des progrès ces dernières années, mais il s'agit toujours d'un problème courant et durable. Cependant, les informations dispersées sur ce sujet sont généralement occultées par les responsables. Les femmes à Cuba sont confrontées à ces problèmes depuis des décennies dans leur lutte pour l'égalité des droits. L’histoire longue et complexe du droit des femmes rend difficile la distillation de la réalité de la situation. Cependant, il existe un potentiel d'amélioration. Voici les éléments clés à savoir sur cette question cruciale.

Éducation

Par rapport à d’autres pays, Cuba peut sembler beaucoup plus progressiste en ce qui concerne les droits des femmes. Selon le Havana Times, les femmes représentent 53% du corps du Congrès et elles représentent 60% des diplômés universitaires. Ces chiffres reflètent une nette domination féminine dans les domaines de l'enseignement supérieur et sont beaucoup plus élevés que ceux des autres pays développés.

Organisations de femmes

Les «organisations de femmes» ne sont toujours pas les bienvenues dans le pays. Une nouvelle constitution d’État est entrée en vigueur après la révolution cubaine des années 60, qui a interdit la légalisation des organisations de femmes. Une exception a été faite pour le FMC déjà établi.

La FMC, la Fédération des femmes cubaines, est une organisation sous contrôle communiste destinée à l'avancement des femmes à Cuba. Ce n'est pas intrinsèquement révélateur d'une corruption. Cependant, les femmes sont empêchées de se rassembler et dépendent de l'organisation sanctionnée par l'État en raison du manque d'options organisationnelles.

Le lieu de travail

Les normes sociétales sont toujours oppressives pour les femmes. Les chiffres représentent des femmes qui quittent leurs rôles au sein du ménage pour obtenir des diplômes et servir dans le corps du Congrès. La mise en garde est que les femmes doivent toujours s'acquitter de toutes les tâches liées à la gestion d'un ménage. Cela comprend la cuisine, le nettoyage et la garde des enfants.

Cet état d'esprit «machiste» est très répandu dans les pays d'Amérique latine. Essentiellement, cela relègue les femmes aux rôles domestiques stéréotypés. Cela s'applique même aux femmes qui exercent en tant que médecins, avocats et enseignants. Cette norme sociale pèse sur les femmes qui travaillent ainsi que sur celles qui choisissent de ne pas entrer sur le marché du travail ou de poursuivre des études supérieures.

La discrimination sur le lieu de travail est un autre combat auquel les femmes cubaines doivent faire face. Les femmes sont toujours confrontées à des barrières sociales quant à la manière dont elles sont rémunérées et employées. Les femmes médecins et professeurs reçoivent généralement le salaire de base du gouvernement car la plupart des hôpitaux et universités appartiennent à l'État. Cela signifie que les femmes gagnent généralement 30 $ / heure dans ces domaines généralement bien rémunérés. En outre, l'organe du Congrès que les femmes composaient en majorité n'a pas de pouvoir législatif réel. Ce pouvoir se trouve au sein du Parti communiste, qui ne compte que 7% de femmes.

Une perspective positive

La situation des femmes à Cuba est difficile à gérer. Cependant, des statuts sont en place pour aider les femmes dans leur quête de l'égalité des droits au sein de leur société. Par exemple, la Constitution contient un article qui protège spécifiquement le congé de maternité en tant que droit des mères sur le marché du travail. De plus, l'accessibilité de l'enseignement supérieur promet aux femmes de toutes les classes des avantages qui dureront des générations. Au fond, il y a un long chemin à parcourir, mais cela ne diminue en rien le chemin parcouru par le mouvement des droits des femmes à Cuba.

Allison Moss
Photo: Flickr

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