Rétulation de la pauvreté et SHG des femmes en Inde

SHGS IndeLes groupes d'auto-assistance dirigés par des femmes (SHG) en Inde conduisent le plus grand effort de réduction de la pauvreté au monde, offrant un accès au crédit et une autonomisation à plus de 70 millions de femmes. Les groupes de femmes sont devenus la pierre angulaire de l'institutionnalisme financier dans cette économie sud-asiatique. L'autonomisation découle de l'acquisition d'une plus grande autonomie dans l'utilisation de leurs revenus, de leurs économies, de leur création et de leur création d'actifs. L'organisation en SHGS a incliné l'équilibre patriarcal du ménage en faveur des femmes, améliorant le respect, l'autorité décisionnelle et la campagne entrepreneuriale.

Arrière-plan

Les preuves suggèrent que les femmes s'organisent pour répondre à deux objectifs fondamentaux: réduire la violence domestique et induire une prestation plus inclusive de services publics tels que la santé, la sécurité financière et alimentaire.

Les SHG sont de petits groupes fédérés de 10 à 20 femmes qui s'organisent en fonction de l'emplacement, du revenu ou de la caste pour former des systèmes financiers communautaires. Ces groupes se réunissent à intervalles périodiques pour déposer de l'argent dans leur compte détenu en groupe et obtenir un accès constant aux prêts en cas de besoin. L'ensemble du processus est facilité par les entités gouvernementales et non gouvernementales (ONG) qui aident à relier SHG aux comptes bancaires et au crédit formel. Beaucoup sont fédérés dans des réseaux plus grands.

Les SHG représentent un passage des modèles bancaires traditionnels, la décentralisation du pouvoir financier et la promotion de l'autonomie communautaire. Grâce au programme de liaison bancaire, SHGS aide à autonomiser les «pauvres non atteints», offrant des services financiers aux populations mal desservies.

Luttes du passé

Avant les SHG, les ménages se sont principalement appuyés sur des prêteurs informels (généralement des hommes) avec des taux d'intérêt plus élevés et des conditions défavorables, en particulier aux pauvres et marginalisés. Les banques formelles étaient rarement accessibles et offraient souvent de grands prêts à somme forfaitaire, plutôt que ce dont l'individu avait besoin.

En 2014, 33,2% de la dette des ménages ruraux provenait des prêteurs informels, selon le gouvernement indien. Ces prêteurs ont facturé des taux d'intérêt annuels entre 12% et 150%, par rapport aux banques facturant généralement de 6% à 20% sur les prêts plus importants.

Le modèle SHG a réduit les emprunts informels de 14,5%, freinant considérablement les prêts prédateurs, rapporte la Banque mondiale. Il a généré un changement dans les habitudes d'emprunt des ménages, aidant les efforts de réduction de la pauvreté et modifiant le statut des femmes en tant que décideurs et bénéficiaires des participants.

Programmes SHGS d'État en Inde

Dans les régions élevées du crédit, avec un accès bancaire limité, Jeevika au Bihar facture un intérêt mensuel de 2% sur les prêts à ses membres de la SHG, selon la Banque mondiale. Mission Shakti à Odisha facture 0% d'intérêt mensuel sur les prêts aux femmes SHG, sur des montants allant jusqu'à 10 lakhs (12 000 $ équivalents), conditionné au remboursement en temps opportun des prêts.

Les entreprises américaines comme Microvest et Unitus ont soutenu la poussée de la microfinance de Grama Vidiyal dans le sud de l'Inde, et ont aidé à construire un portefeuille de prêts de 3,75 millions de dollars.

La nature de ces microcrédits à faible intérêt s'étend au-delà de l'économie, fonctionnant comme des réseaux de sécurité sociale vitaux. Parmi les ménages SHG, 10% des femmes ont emprunté pour l'entreprise, tandis que 22% ont emprunté pour les soins de santé, illustrant l'importance des SHG des femmes en Inde en cas d'urgence.

Le modèle SHG en pleine croissance des femmes a accéléré une approche inclusive et ascendante de la réduction de la pauvreté en permettant aux femmes de révolutionner l'extension des micro-crédits et d'améliorer leur visibilité et leur confiance dans le leadership communautaire.

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