VIH/SIDA au Rwanda – Le Projet Borgen

VIH/SIDA au Rwanda L'épidémie de sida a commencé au début des années 1980 et est depuis devenue l'un des obstacles sanitaires les plus difficiles et les plus dévastateurs à surmonter au monde. En raison de la montée rapide du VIH/SIDA au Rwanda, le public comprenait mal comment la maladie se propageait, provoquant désinformation et peur. Au Rwanda, avant le début du siècle, on était peu conscient des dangers du VIH/SIDA et on ne prévenait pas la transmission mère-enfant. Entre 1996 et 1998 environ, les cas de VIH dans le pays ont atteint un sommet, ne faisant qu’exacerber la stigmatisation et la désinformation déjà omniprésentes associées à la maladie. Depuis 2005, cependant, les taux de VIH/SIDA au Rwanda se sont relativement stabilisés grâce aux efforts persistants du ministère de la Santé du Rwanda et des organisations internationales.

Initiatives du ministère rwandais de la Santé

Le ministère de la Santé lutte contre la stigmatisation entourant le VIH/SIDA en mettant à jour ses lignes directrices sur le VIH tous les deux ans afin de freiner la propagation de la désinformation, rapporte l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En outre, il promeut des conseils adaptés à l'âge et une formation médicale pour aider les patients ayant contracté la maladie. Leurs campagnes médiatiques comme « STOP SIDA » ont également sensibilisé à la prévention et au traitement du VIH. Le ministère a intensifié ses efforts de dépistage du VIH pour détecter la maladie plus tôt. Ainsi, les nouvelles infections au VIH ont diminué de 56 % au cours des 15 dernières années, selon l'OMS.

Soutien aux États-Unis

Le Plan d'urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) n'est qu'un des programmes qui fournit une aide médicale pour lutter contre le VIH/SIDA au Rwanda. Le PEPFAR soutient plus de 50 pays à travers le monde pour prévenir les infections au VIH et contrôler la pandémie. Le PEPFAR et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) s'associent au ministère rwandais de la Santé dans leurs efforts contre la propagation du VIH/SIDA. Cela s’est avéré très efficace et l’espérance de vie des personnes séropositives qui reçoivent un traitement a ainsi augmenté de plus de 25 ans. Sur environ 250 000 personnes infectées au Rwanda, environ 210 000 sont activement traitées contre le VIH, une forte augmentation par rapport aux années 1990, lorsque la maladie était peu connue.

Les efforts des Nations Unies

Les Nations Unies ont lancé le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en 1996 pour lutter contre le SIDA dans le monde. Au Rwanda, l'ONUSIDA a étendu les services de dépistage du VIH à 99 % des établissements de santé du pays et a donné la priorité à la prévention. Le programme encourage également la sensibilisation dans les communautés présentant des taux élevés d'infection par le VIH. Par ailleurs, l’ONUSIDA a mis en œuvre l’objectif 90-90-90 comme objectif pour 2020, qui consistait à diagnostiquer 90 % de toutes les personnes infectées par le VIH, 90 % de celles diagnostiquées commençant un traitement antirétroviral (ARV) et 90 % de celles sous ARV ayant pleinement charge virale supprimée.

Aujourd'hui

Une étude de 2018/2019 a révélé que le taux de VIH chez les adultes au Rwanda n'était que de 3 %. La recherche a également révélé des taux de VIH plus faibles chez les jeunes générations que chez leurs homologues plus âgées, ce qui témoigne du succès des mesures de prévention dans le pays. Avec une tendance négative des cas de VIH, il est clair que les efforts contre le VIH/SIDA au Rwanda se sont révélés efficaces et continueront de décliner avec le temps.

Hannah est basée à Tampa, en Floride, aux États-Unis et se concentre sur les bonnes nouvelles et la politique pour le projet Borgen.

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