Aux Comores, un petit pays insulaire, les efforts de lutte contre le VIH à travers le programme de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) donnent des résultats prometteurs. Selon le National Health Service (NHS), le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) compromet le système immunitaire, entravant la capacité de l'organisme à combattre les infections. Le virus, transmissible par les fluides corporels, peut se transmettre de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. Cependant, les programmes de PTME s'avèrent efficaces, avec des soins de santé appropriés réduisant les taux de transmission à moins de 1 %.
Défis dans la mise en œuvre de la PTME
Le VIH est mortel, tuant 50 % des enfants infectés avant leur deuxième anniversaire s'ils ne reçoivent pas de traitement. La PTME est cruciale, car elle représentait 90 % des infections infantiles par le VIH en 2018. Malheureusement, dans les pays à faible revenu, les services maternels et infantiles et les programmes de PTME sont souvent confrontés à un manque de personnel et de ressources, ce qui rend difficile la mise en œuvre par les pays et les organisations. ces programmes à grande échelle.
Les orientations mondiales, y compris l'Orientation stratégique 4 de l'OMS, exigent que les politiques et les programmes garantissent que les services sont culturellement appropriés et répondent aux besoins de la communauté, en luttant contre la stigmatisation, la discrimination et les obstacles sociaux et structurels. Des institutions telles que l'UNICEF s'efforcent d'éradiquer le sida d'ici 2030, en partenariat avec l'Alliance mondiale pour mettre fin au sida chez les enfants et les adolescents et le programme commun de l'ONUSIDA. Les objectifs de ces organisations se concentrent sur le dépistage et le traitement généralisés du VIH pour lutter contre l'épidémie.
Efforts mondiaux et réussite locale aux Comores
Aux Comores, les efforts continus des programmes de PTME ont réduit la prévalence du VIH à seulement 0,03 % parmi les femmes enceintes. Le ministère de la Santé a mis en œuvre une politique nationale qui impose la formation des agents de santé et la sensibilisation des femmes enceintes lors des consultations prénatales. Cette approche a donné des résultats impressionnants : aucune mère séropositive n’a donné naissance à des enfants séropositifs et toutes les femmes enceintes séropositives ont reçu un traitement ARV d’ici 2021.
Réalisations et objectifs futurs des Comores en matière de PTME
Le programme PTME aux Comores a connu un succès remarquable, en partie grâce à l'aide internationale. En 2020, l'UNICEF a fourni aux établissements de santé des équipements et des fournitures essentiels, notamment des réactifs pour le dépistage du VIH, essentiels à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Ce soutien joue un rôle crucial dans la stratégie du ministère de la Santé, axée sur les tests et la formation.
Même si les Comores ont réalisé des progrès significatifs, leur mission continue. Le ministère de la Santé a lancé une stratégie ambitieuse pour 2025 visant à éradiquer les nouvelles infections au VIH chez les nourrissons nés de mères séropositives, en garantissant que les trois quarts des femmes enceintes connaissent leur statut sérologique et en réduisant les nouvelles infections de 75 % par rapport aux niveaux de 2020.
Regarder vers l'avant
Les Comores sont prêtes à poursuivre avec succès la mise en œuvre du programme PTME, visant à éliminer les nouvelles infections au VIH chez les nouveau-nés. Avec le soutien international et des stratégies locales efficaces, le pays espère réduire considérablement les taux de transmission. Les mesures proactives du ministère de la Santé en matière de formation et d'équipement des prestataires de soins de santé pourraient encore renforcer l'efficacité du programme. D’ici 2025, les Comores visent à ce que la majorité des femmes enceintes soient informées de leur statut sérologique, une étape cruciale dans les efforts de prévention. Ces efforts concertés sont essentiels pour maintenir les progrès et atteindre l’objectif d’éradication du sida chez les enfants et les adolescents dans le pays.
Rachael est basée à High Wycombe, au Royaume-Uni et se concentre sur les bonnes nouvelles et la santé mondiale pour le projet Borgen.
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