L’éducation est essentielle pour ouvrir des opportunités et insuffler de l’espoir. Elle peut transformer des vies, autonomiser des individus et élever des communautés entières. Cependant, tout le monde n’a pas la chance de bénéficier d’une scolarité qui change sa vie. En Afghanistan, la situation est particulièrement désastreuse : 80 % des filles ne sont pas scolarisées et moins d’un tiers d’entre elles ont déjà accédé à l’enseignement primaire. Ce n’est pas un choix. En raison des politiques oppressives des talibans, qui interdire l'éducation formelle pour les filles Au-delà de la sixième année, les filles sont exclues des établissements d’enseignement formel. Malgré ces restrictions, de nombreuses personnes et organisations courageuses travaillent sans relâche, souvent au péril de leur vie, pour offrir une éducation aux filles afghanes.
L'impact de l'éducation
L'éducation peut favoriser le développement social et économique, réduire la pauvreté et promouvoir l'égalité des sexes. En Afghanistan, les filles instruites sont mieux préparées à contribuer à leur communauté et au développement du pays. les avantages de l'éducation Les femmes instruites ne se limitent pas à celles qui en bénéficient directement. Les femmes instruites sont plus susceptibles de veiller à ce que leurs enfants soient instruits, créant ainsi un cercle positif.
Sahar
Sahar, une organisation à but non lucratifest à l’avant-garde de la lutte pour l’éducation des filles afghanes. Depuis sa création en 2001, Sahar a contribué à l’éducation de 250 000 filles jusqu’en 2024. L’association à but non lucratif propose des écoles de base et un enseignement clandestin, avec des personnes qui risquent leur vie pour enseigner et apprendre. En 2001, Sahar avait pour objectif de créer des liens entre les États-Unis et l’Afghanistan, en élargissant progressivement sa mission. Dans ce pays déchiré par la guerre, Sahar a construit et équipé 39 écoles, s’efforçant de servir les personnes privées d’opportunités éducatives. Grâce à l’éducation, Sahar ouvre la voie aux filles pour qu’elles aspirent à une vie meilleure, en ciblant les 1,1 million de filles qui n’ont pas accès à l’éducation formelle.
Fondée par Julia Bolz, avocate humanitaire internationale, Sahar a connu un succès remarquable grâce à ses partenariats. Les informations sur ces partenaires sont limitées, car les partenaires en Afghanistan s'emploient activement à enfreindre les lois oppressives en protégeant le droit humain à l'éducation. Cependant, en dehors de l'Afghanistan, Sahar collabore avec plusieurs partenaires internationaux. Partenaires de Sahar Le ministère afghan de l'Éducation a contribué à l'entretien des écoles une fois celles-ci construites. Des fondations et des philanthropes comme Janet Wright Ketcham ont également soutenu l'initiative, en contribuant à la construction de deux écoles en Afghanistan. Des instituts comme l'Université de Washington et l'école élémentaire Coe de Seattle ont également soutenu les objectifs de Sahar en leur fournissant une assistance architecturale et en collectant des fonds.
L’avenir prometteur de l’éducation en Afghanistan
La lutte pour l’accès à l’éducation en Afghanistan se poursuit. Les politiques restrictives des talibans, combinées aux barrières culturelles, posent des défis considérables. Cependant, la résilience et la détermination des filles afghanes et des organisations qui les soutiennent sont porteuses d’espoir. Le travail de Sahar démontre le pouvoir des efforts locaux et de l’éducation clandestine pour surmonter les obstacles. En continuant à soutenir Sahar et des organisations similaires, nous pouvons ouvrir l’accès à l’éducation et à un avenir meilleur pour les jeunes filles. La lutte pour l’accès à l’éducation en Afghanistan est loin d’être terminée.
Abby est basée dans le Massachusetts, aux États-Unis, et se concentre sur les bonnes nouvelles et la technologie pour le projet Borgen.
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