Travailler à l’éducation des enfants pauvres en Moldavie

3 initiatives visant à éduquer les enfants pauvres en MoldavieLa Moldavie, nichée entre la Roumanie et l'Ukraine en Europe de l'Est, est confrontée à des défis importants puisque plus de 30 % de sa population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les enfants pauvres de Moldavie sont particulièrement vulnérables, car ils souffrent d'un accès limité aux services essentiels et à des opportunités économiques viables. Pour lutter contre ces problèmes, plusieurs efforts internationaux se concentrent sur l’amélioration des opportunités éducatives pour ces enfants. Les initiatives du Partenariat mondial pour l'éducation, de l'Éducation à voix haute et du Projet d'amélioration de la qualité de l'éducation visent à transformer le paysage éducatif, en fournissant les ressources et le soutien nécessaires pour sortir les enfants moldaves de la pauvreté grâce à un meilleur accès à une éducation de qualité.

Pauvreté des enfants en Moldavie

Plus de 25 % de la population moldave vit en dessous du seuil de pauvreté, dont près d'un tiers sont des enfants. Ces enfants sont confrontés à de nombreux défis, notamment la vulnérabilité aux risques sanitaires dus à un mauvais assainissement et à des traitements médicaux incohérents. De plus, malgré les mesures prises pour protéger les enfants, le travail des enfants reste répandu, les exposant à des conditions dangereuses et à l'exploitation. Ce problème est particulièrement aigu parmi les minorités, telles que les enfants roms et les réfugiés. En outre, les jeunes filles sont confrontées à des risques importants de mariage d’enfants et de traite, puisque près d’une sur cinq se marie avant l’âge de dix-huit ans.

La pauvreté a un impact significatif sur l'accès des enfants à l'éducation en Moldavie, car les besoins fondamentaux non satisfaits font de l'éducation une priorité moindre. Humanium rapporte que près d’un enfant moldave sur dix ne va pas à l’école, un taux qui a récemment augmenté en raison de la dépendance de la fréquentation scolaire sur la stabilité économique de la famille. L'organisation note également que les écoles manquent souvent de fournitures nécessaires. De plus, les infrastructures éducatives ne sont plus une priorité et les enseignants manquent souvent de formation et de qualifications adéquates pour dispenser une éducation de qualité. Ce cycle découle non seulement de la pauvreté, mais le perpétue également en refusant aux enfants pauvres l’accès à l’éducation.

3 initiatives promouvant l’éducation

  1. Partenariat mondial pour l'éducation (GPE). Plusieurs initiatives, dont le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE), s'efforcent activement de réduire le déficit d'éducation de base de la Moldavie. Les objectifs du GPE sont d'élargir l'accès à l'éducation, de garantir sa pertinence et de former, soutenir et motiver les enseignants à dispenser une éducation de qualité. Il reconnaît qu'une éducation adéquate est essentielle pour améliorer la qualité de vie des enfants et les préparer à un avenir prospère. Le principal défi en Moldavie est le manque de fonds. Le GPE a alloué un financement de 23,5 millions de dollars à utiliser dans le cadre de stratégies de financement innovantes, qui impliquent une distribution intelligente des ressources. Ce financement encourage une plus grande participation des enseignants, améliore l'accès à l'électronique et aux outils pédagogiques modernes, établit un système d'évaluation et de suivi plus efficace et comprend des programmes éducatifs destinés aux parents ainsi qu'à leurs enfants.
  2. L'éducation à voix haute. Education Out Loud, doté d'un budget de près de 3 000 dollars, améliore également le système éducatif moldave. Cette initiative, menée par l'Alliance des ONG actives dans le domaine de la protection sociale de l'enfance et de la famille (APSCF), vise à renforcer une société civile capable et prête à contribuer efficacement à la création de politiques inclusives et sensibles au genre. Une partie importante de ce fonds met l’accent sur le renforcement de l’inclusivité. Il garantit également un accès équitable à l’éducation aux enfants pauvres de Moldavie et embrasse la diversité. Le projet soutient l’élaboration de politiques, sensibilise, favorise les programmes de mentorat et amplifie les voix des parties prenantes. Plus précisément, il cible les efforts de plaidoyer en faveur des enfants handicapés et d’autres groupes minoritaires.
  3. Le Projet d'amélioration de la qualité de l'éducation (EQIP). Le projet EQIP, doté d'un budget d'environ 60 millions de dollars provenant de plusieurs subventions, collabore avec le Groupe de la Banque mondiale pour améliorer l'éducation grâce à la numérisation, augmentant ainsi sa résilience. Il se concentre sur les jeunes marginalisés, notamment les enfants ukrainiens réfugiés et déplacés, dans le but de leur offrir des chances égales. Cet objectif pourrait être atteint en améliorant les pratiques des enseignants, en mettant en œuvre un programme de récupération de l’apprentissage pour les élèves défavorisés, en améliorant l’environnement d’apprentissage dans les écoles et les écoles maternelles ciblées et en développant la capacité institutionnelle à concevoir, mettre en œuvre et évaluer des réformes éducatives et des interventions d’intervention en faveur des réfugiés.

Regarder vers l'avant

L'engagement de la Moldavie à améliorer les opportunités éducatives grâce à ces initiatives ouvre une voie pleine d'espoir pour son avenir. En donnant la priorité à une éducation inclusive et de qualité, la Moldavie bâtit une fondation qui promet de sortir les enfants de la pauvreté et de les doter des outils nécessaires à leur réussite à long terme. Ces efforts continus, visant à briser le cycle de la pauvreté, ont le potentiel de transformer la vie de milliers d’enfants, garantissant ainsi un avenir meilleur et plus prospère à la nation.

Anna est basée à Burlington, Vermont, États-Unis et se concentre sur les bonnes nouvelles et la santé mondiale pour le projet Borgen.

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