Voix des femmes : renforcer les droits des femmes au Burkina Faso

Voix des femmesLe Burkina Faso est un pays d'Afrique de l'Ouest dont la constitution stipule que les hommes et les femmes sont égaux. Cependant, malgré cette affirmation d'égalité des droits, des rôles de genre stricts dictent la séparation entre les hommes et les femmes et contribuent au statut inférieur des femmes. La violence basée sur le genre (VBG) est également un problème important au Burkina Faso.

La Voix des Femmes (VDF) qui signifie Voix des Femmes, a été créée en septembre 2000 pour renforcer les droits des enfants et des femmes au Burkina Faso. Reconnue par les autorités burkinabè comme organisation non gouvernementale (ONG), VDF a mis en œuvre de nombreux projets au Burkina Faso.

Les objectifs et la stratégie de Voices of Women

VDF mène des projets visant à :

  • Améliorer la situation économique des femmes
  • Éduquer les jeunes filles
  • Réduire la violence sexiste
  • Offrir aux communautés des soins médicaux et des services juridiques
  • Renforcer la résilience des enfants

Parallèlement à ces contributions, VDF mobilise en priorité les femmes pour défendre leurs droits. En ce qui concerne la stratégie de VDF, elle s'appuie sur son capital humain diversifié, composé de professionnels tels que des avocats, des chimistes et des experts de la santé, du travail social et de la communication. De plus, dans le choix des bénéficiaires pour alimenter ces projets, VDF est ouvert à toutes les personnes sans discrimination de sexe, de race ou de statut.

Les projets de VDF au Burkina Faso

Un projet VDF important Le projet « Protection et promotion des droits des femmes et des filles, autonomisation économique et lutte contre les violences dans la région du Centre » vise à former les acteurs de la communauté. Les personnes formées animeront des séances de sensibilisation des femmes et des filles et renforceront leurs droits. Les femmes concernées sont formées à la « gestion de micro-projets » et aux « activités génératrices de revenus ». Cette formation favorise la liberté financière des femmes et leur développement socioéconomique.

De même, les hommes et les adolescents sont éduqués à la « masculinité positive » pour soutenir les droits des femmes. La masculinité positive consiste à rejeter les attributs négatifs de la masculinité traditionnelle, tels que l’agressivité. L’accent mis sur ce comportement contribue à la réduction de la violence sexiste. Ce projet vise également à bénéficier directement à 60 000 femmes, dont 200 femmes pour leur prise en charge psychologique, juridique, médicale et sociale et 120 femmes pour des activités génératrices de revenus.

Les femmes sont ici les actrices du changement et de la mobilisation sociale. Elles identifient et réfèrent les cas de VBG et proposent des bénéficiaires pour des activités génératrices de revenus. En tant que bénéficiaires indirects, 20 000 personnes, dont des hommes, des adolescents et 300 leaders communautaires, participent à des séances de plaidoyer pour sensibiliser.

En outre, le Projet SIDA 2024 Il s’agit de mener des causeries éducatives sur les violences sexuelles et le mariage des enfants auprès des personnes déplacées internes dans diverses communautés. Les 30 avril et 2 mai 2024, une réunion a été organisée pour discuter et mettre en œuvre le projet, intitulé « Réponse intégrée de protection d’urgence et gestion des violences basées sur le genre dans la région de la Boucle du Mouhoun ». Le projet Sini-Gnèsigui propose des « clubs d’écoute » aux jeunes victimes de mariages d’enfants et de violences en milieu scolaire. Les clubs d’écoute sont comme des groupes de conseil qui donnent aux jeunes les moyens de lutter contre ces abus.

Projets et ateliers

Le 15 mai 2024, un atelier a été organisé avec les membres du club d'écoute du Centre de croissance économique de Moundasso. La discussion a mis en évidence les moyens d'identifier les signes de violence et de faire un signalement et une orientation efficaces. Les objectifs du projet visent à renforcer la résilience des filles et des adolescentes.

Enfin, le projet « Droits et santé des femmes au Burkina Faso : prévention et réduction des vulnérabilités dans le contexte de crise et d’après-crise COVID-19 » visait à améliorer la prise en charge médicale, juridique, judiciaire et psychologique des femmes survivantes de VBG pendant les restrictions liées à la COVID-19. VDF s’est associé à l’Association des femmes juristes du Burkina Faso, à l’Initiative Pananetugri pour le bien-être des femmes et à Equipop.

Le projet visait à donner aux femmes et aux filles les moyens de faire face aux impacts socioéconomiques de la pandémie. Pour ce faire, il a encouragé de jeunes femmes leaders capables d'apporter des changements positifs au sein de leurs communautés. En deux ans, le projet a touché plus de 170 000 bénéficiaires directs dans trois régions du Burkina Faso et conclu en mars 2023.

Remarque finale

Les efforts déployés par le biais des projets de Voices of Women ont aidé les femmes à comprendre et à exercer pleinement leurs libertés civiles. En plus de renforcer les droits des femmes, VDF a fourni un soutien éducatif et financier et a contribué à réduire la violence sexiste dans tout le pays.

Pour l'impact significatif de l'organisation, le président de VDFMariam Lamizana a été récompensée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) pour « la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines ». Ce prix récompense les réalisations importantes de VDF dans l’élimination de ces pratiques traditionnelles néfastes.

Caroline est basée à Milton, MA, USA et se concentre sur les bonnes nouvelles pour le projet Borgen.

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