Lutte contre le VIH/SIDA en Moldavie – Le projet Borgen

VIH/SIDA en MoldaviePlus vite on réagit à une épidémie, mieux c'est. C'est ce qui s'est passé en Moldavie pour faire face à l'épidémie de VIH/SIDA. Une réponse efficace doit être apprise, répétée et mise en œuvre pour une utilisation future.

Le problème de la Moldavie

Les cas de VIH et de sida ont atteint leur plus haut niveau en Moldavie dans les années 1990 et ont commencé à diminuer progressivement après la réponse de la Moldavie à l'épidémie. L'Institut national de la santé a constaté qu'en « République de Moldavie, entre 1987 et 2013, 8 557 cas de VIH+ ont été signalés, dont 2 464 (28,8 %) ont développé le sida et 1 752 (20,5 %) sont décédés ». Ces chiffres sont à comparer aux statistiques plus récentes montrant que « le sida a été confirmé dans 286 cas… Parmi ceux-ci, dans 168 cas (58,74 %), la maladie du sida a été confirmée chez des personnes diagnostiquées avec le VIH en 2019 ».

L'épidémie a touché à l'origine des groupes restreints de personnes et s'est propagée à partir de là. Des efforts ont été faits pour cibler les traitements sur ces groupes restreints ; toutefois, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour résoudre le problème du VIH/SIDA en Moldavie.

La réponse de la Moldavie au VIH/SIDA

La Moldavie a commencé à montrer la voie en créant des services permettant de traiter rapidement le VIH/SIDA. Tout a commencé avec une loi de 1993 qui a conduit à des réformes et dispositions médicales en République de Moldavie. Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), « la loi sur la prévention du sida de 1993 garantit aux personnes vivant avec le VIH/SIDA le droit à une assistance médicale et à une assurance sociale ». Il s'agissait d'une étape cruciale pour protéger les citoyens moldaves de l'épidémie et leur fournir l'aide dont ils ont besoin.

Programme national de lutte contre le VIH/SIDA en Moldavie

Cette loi a conduit à l’élaboration du premier Programme national de prévention et de contrôle du VIH/SIDA et des IST que le pays a mis en place en 1995. Ce programme mettait l’accent sur la prévention, l’amélioration et la sécurité des procédures médicales. La prévention est essentielle pour arrêter la propagation et, selon l’ONUSIDA, la priorité est de prévenir « les infections chez les jeunes, les groupes vulnérables, les personnes âgées et les personnes handicapées ». [and] Tout d’abord, parmi les consommateurs de drogues injectables. » Ces groupes concentrés constituent encore aujourd’hui une priorité du programme en raison des taux élevés d’infection parmi les consommateurs de drogues et les hommes homosexuels.

Le Programme national de prévention et de contrôle du VIH/SIDA et des IST a été lancé initialement en réponse aux statistiques et informations nationales concernant le VIH/SIDA en Moldavie. Ces dernières années (2016-2020), le programme s'est efforcé d'offrir un meilleur accès aux tests des ONG et à divers traitements. Les partenariats avec diverses ONG ont considérablement élargi la portée du programme, permettant de réaliser un plus grand nombre de tests.

En outre, l'amélioration des conditions de vie des patients est un objectif important du programme, tout comme la garantie de procédures médicales sûres. Le triple objectif de ce programme est un exemple à suivre. Il vise à réduire la gravité et le nombre de cas de VIH/SIDA. Actuellement, le VIH/SIDA en Moldavie est classé comme un pays à faible prévalence et à concentration élevée. Cela peut être dû aux initiatives efficaces mises en œuvre par le pays dès le début. La rapidité des mesures prises pour prévenir mais aussi pour aider les personnes touchées est une source d'inspiration pour la mise en œuvre future.

Abigail est basée à Sapulpa, OK, États-Unis et se concentre sur les bonnes nouvelles et la santé mondiale pour le projet Borgen.

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