Protéger les enfants d'Uruguay

Enfants d'Uruguay L’Uruguay affiche l’un des taux de pauvreté les plus bas et le troisième PIB le plus élevé d’Amérique latine. Pourtant, malgré ce succès relatif, le gouvernement continue de trahir ses citoyens les plus vulnérables. Les enfants issus de ménages à faible revenu sont confrontés à des dangers à chaque instant : exploitation sexuelle, insécurité alimentaire, sans-abrisme, violence et travail des enfants. Si la politique uruguayenne a commencé à s’attaquer à ces injustices évitables et réparables, elle n’a pas encore atteint l’impact nécessaire pour créer un changement durable et soutenable pour les enfants uruguayens.

Pauvreté et déplacement

En Uruguay, un enfant défavorisé est confronté à une immense détresse au cours de ses années de développement critiques, ce qui peut potentiellement causer des dommages irréparables à vie. En 2020, les enfants âgés de 0 à 5 ans étaient neuf fois plus susceptibles de vivre dans la pauvreté qu'une personne de plus de 65 ans. Certains s'endorment dans la rue au son de leur estomac vide et gargouillant, une situation que la pandémie de COVID-19 a exacerbée. Au milieu de l'épidémie, des centaines de familles uruguayennes ont perdu leur maison ; certaines ont trouvé refuge dans des abris d'urgence, tandis que d'autres n'ont eu d'autre choix que de camper le long de routes dangereuses.

La vulnérabilité des adolescents et les efforts du gouvernement

Les familles déplacées et sans abri n’avaient plus les moyens de se procurer des aliments nutritifs. Leurs enfants, livrés à eux-mêmes, se retrouvaient dans une situation extrêmement précaire. En 2018, on estimait que 45 % des prisonniers en Uruguay étaient des adolescents, principalement des jeunes hommes victimes du trafic de drogue et de l’exploitation sexuelle. Les centres de détention pour mineurs, où nombre de ces adolescents finissent par se retrouver, n’offrent aucun répit à la vie tumultueuse de leur famille ; en fait, les conditions de détention peuvent être bien pires, exposant les enfants à la torture et à un isolement extrême. Bien que le gouvernement ait tenté de mettre en place des outils plus scrupuleux pour détecter les abus sur mineurs, ses efforts n’ont pas été suffisants. En 2016, l’Uruguay a tenté de réprimer les abus sur mineurs à ses frontières, mais ses efforts se sont révélés largement infructueux.

Organisations humanitaires et protection de l'enfance

Heureusement, des groupes humanitaires comme l'UNICEF ont joué un rôle déterminant dans la lutte contre la pauvreté et les abus envers les enfants en Uruguay. Avec le soutien de l'UNICEF et du ministère du Développement social, le gouvernement a renforcé sa protection et son soutien aux enfants, adolescents et familles migrants grâce au centre d'accueil Casa Trampolín, ouvert 24 heures sur 24. De plus, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UNICEF offre un accès fiable à l'eau potable en Uruguay et dans d'autres pays grâce à son programme Eau, assainissement et hygiène (WASH).

Avancer

L’UNICEF joue un rôle essentiel en tant que partenaire clé dans le renforcement des services de protection de l’enfance en Uruguay. L’organisation a collaboré avec le gouvernement pour élaborer et mettre en œuvre une politique visant à améliorer la santé mentale des adolescents. De plus, l’UNICEF travaille avec le Bureau de protection des enfants et des adolescents contre la violence pour relancer les stratégies de formation basées sur le modèle national de lutte contre la violence envers les enfants et les adolescents. Ces efforts continus visent à protéger de nombreux enfants en Uruguay contre les abus et les souffrances.

Natalie est basée à Orlando, FL, USA et se concentre sur les bonnes nouvelles et la santé mondiale pour le projet Borgen.

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